Quand le corps dit stop

Comment repérer la surcharge mentale ? Des psychologues du travail, ont donné quelques pistes lors de la journée dédiée à la charge mentale.

Groupe de personnes réunis pour un débat - Illustration Quand le corps dit stop
Benjamin Rolland, coach agricole, a animé les débats lors de la journée dédiée à la charge mentale, à la Chambre d’agriculture de Vannes.

Ne pas pouvoir s’empêcher de penser à plusieurs choses à la fois : le travail sur la ferme, les problèmes administratifs et économiques, les enfants… ; la sensation d’être continuellement débordé ou encore, les difficultés de concentration sont des symptômes de la charge mentale. « Ce sont des signaux d’alerte », indique Édith Guillerme, psychologue du travail, « qui finissent par déboucher sur une grande instabilité, du stress, du découragement, des tensions avec les autres, de l’insomnie puis des bobos répétitifs ». Les suites peuvent être d’ordre psychologiques : une baisse d’envie ou un investissement excessif dans le travail qui peuvent déboucher sur une dépression. Elles peuvent être physiques : augmentation des douleurs, des maladies cardio-vasculaires, des accidents du travail… « Le corps finit par dire stop ». Lister et prioriser les tâches Les pistes, avant que les problèmes ne s’aggravent, sont de lister les tâches, selon Benjamin Rolland, coach agricole, de les prioriser selon leur importance puis leur urgence. « Les chefs d’entreprise, que vous êtes, ont le pouvoir de changer l’organisation du travail », dit-il aux agricultrices présentes. La communication est essentielle. « En cas de fatigue, il faut le dire à l’entourage, il faut savoir dire non aux sollicitations. Il faut aussi chercher de la ressource : du repos, une autre activité, du temps pour soi, des petits plaisirs », et, si besoin, une aide extérieure, qui peut être médicale. Bernard Laurent…

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