Dossier technique

Le besoin de se lancer à son compte

Suite à un début de carrière dans le monde bancaire, Thomas Le Moine a repris un site de 3 500 m2 spécialisé en dinde de chair et 40 ha de cultures. Il raconte ses deux premières années d’aviculteur. 

17861.hr - Illustration Le besoin de se lancer à son compte
Thomas Le Moine, aviculteur.

Après un BTS Acse à la Ville Davy à Quessoy (22) puis deux ans de formation Agricadre option gestion à l’Esa d’Angers, Thomas Le Moine a travaillé de 2009 à 2021 comme chargé de clientèle agricole au Crédit Agricole. « Après ces premières années de carrière, j’étais face à face à un choix : poursuivre sur le segment bancaire ou revenir aux sources, en élevage, de façon opérationnelle. J’aimais mon métier mais j’éprouvais le besoin de me lancer à mon compte », explique le Costarmoricain dont les parents conduisent notamment 3 200 m2 de bâtiment en poulettes fermières. « J’ai travaillé sur mon installation dès septembre 2020 et quitté mon poste en juin 2021. En août, à 34 ans, je démarrais comme chef d’exploitation… » Pour se lancer « en conditions favorables », Thomas Meslin a actionné le dispositif de démission-reconversion professionnelle pour bénéficier de l’Aide à la reprise et à la création d’entreprise (Arce) auprès de Pôle emploi. Il a ainsi reçu un capital correspondant à une partie des droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi dont il pouvait bénéficier suite à ses années de salariat.  Un lot suivi avec le cédant « Avec quatre départs pour une installation aujourd’hui, il y a des opportunités. J’ai choisi un site avec du potentiel, des bâtiments entretenus, pas très loin de la ferme familiale. » Le jeune homme s’est lancé en dinde de chair pour un investissement de l’ordre de 125 €/m2 (hors foncier). « Je ne connaissais pas cette production. Pour me préparer à la reprise, j’ai travaillé le week-end avec le cédant, pendant les cinq mois d’élevage d’un lot. »  Installé, l’aviculteur a mené ses trois premiers lots « avec l’outil tel qu’il était ». À partir du 4e lot, il a peu à peu commencé à améliorer le matériel et les pratiques. « J’ai progressé sur la vigilance concernant la qualité de l’eau, les contrôles parasitaires,…

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