Le sous type H1N2 s’est imposé

 - Illustration Le sous type H1N2 s’est imposé
Le réseau national de surveillance des virus influenza porcin Resavip, coordonné par la Coopération agricole, a organisé une journée d’information le 11 octobre, à Rennes.

Ces deux dernières années, le sous-type H1avN2 de la grippe porcine, nouveau venu et désormais majoritaire dans les cas d’infection des porcs, est passé chez la dinde mais aussi, en septembre 2021, chez l’homme. Les virus de la grippe porcine peuvent toucher d’autres espèces, principalement les êtres humains, et d’autres animaux comme les oiseaux. Globalement, des virus de trois sous-types (H1N1, H3N2 et H1N2) circulent dans la population porcine, mais de nombreuses lignées génétiques se distinguent au sein de chacun de ces sous-types. Le franchissement de la barrière des espèces n’est pas simple et dépend de nombreux facteurs : de la nature des récepteurs, de la sensibilité de l’hôte, de l’exposition… Du porc à l’homme, en Bretagne Depuis 2020, au moins 18 cas d’infection de dindes par le virus porcin H1avN2, nouveau venu dans le paysage et plus virulent que ses cousins, ont été détectés en Bretagne, dans des zones où la densité des élevages des deux espèces est élevée. Au mois d’août 2021, un ancien éleveur est hospitalisé à Saint-Brieuc, et admis en réanimation. Les analyses Covid sont négatives. Par contre, elles sont positives pour le virus de l’influenza. Le traitement prodigué le remet sur pied assez rapidement. Une analyse plus poussée confirme une infection par un virus de sous-type H1N2 d’origine porcine. Une recherche est alors effectuée pour connaître la voie de contamination du patient. « Il a été exposé directement à des porcs 4 jours avant l’apparition des symptômes », indique Gaëlle Simon, chercheuse à l’Anses. L’homme donne ponctuellement de l’aide dans l’élevage familial lors du tri au départ des animaux à l’abattoir (élevage engraisseur). L’ARS Bretagne a identifié 8 personnes co-exposées. Aucune n’a rapporté de symptômes d’origine grippale dans les jours suivant l’exposition. « Les analyses sérologiques ne révèlent la présence d’anticorps H1avN2 que chez le patient malade. Les 7…

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