La leptospirose peut provoquer de l’infertilité

dd8176.hr - Illustration La leptospirose peut provoquer de l’infertilité
La leptospirose n’est pas une maladie spécifique au porc. Elle est transmissible à l’homme et à d’autres animaux domestiques.

Les troubles de la reproduction sont parfois liés à des problèmes sanitaires, comme la leptospirose. Exemple dans un élevage breton. Un élevage de 200 truies, conduit en 7 bandes, dans le Nord-Bretagne a été affecté par des problèmes d’infertilité il y a quelques mois. « L’élevage, qui avait de bons résultats de fécondité, a vu ses résultats baisser en 2017. Le nombre de retours était variable selon les bandes, mais en moyenne trop élevé. Le taux de fertilité était inférieur à 80 % sur l’année », indique Guillaume Jousset, vétérinaire Breizhpig, intervenant en ligne lors d’un forum organisé par MSD Santé Animale. Les problèmes sont à dominante estivale, avec deux avortements en automne. Un bilan technique est réalisé : contrôles de température du frigo (vaccins) et de l’armoire de semences, analyse du protocole de détection et d’insémination. Les pratiques sont jugées globalement bonnes. La perte d’état, trop importante chez les primipares au sevrage, est compensée par un apport plus élevé d’énergie (flushing avant l’IA). La présence de rongeurs est suspectée dans le local de quarantaine ; l’hypothèse de leptospirose est soulevée. Vaccination Des analyses sont réalisées : leptospirose, parvovirose et circovirose (si avortement). En parallèle, sans attendre les résultats, un traitement antibiotique est mis en place, avec des résultats positifs : le taux de fertilité passe de 80 % à 88 % sur 33 bandes. « La forte suspicion que la leptospirose soit à l’origine des problèmes est confirmée par l’efficacité du traitement, les performances s’étant améliorées rapidement ». Le profil sérologique avait confirmé : beaucoup de truies s’avéraient positives. Au printemps 2018, l’arrêt du traitement sur 4 bandes provoque la détérioration des performances de reproduction (82 % de fertilité). En décembre 2018, un nouveau plan de prévention est mis en place. L’éleveur teste la vaccination en deux fois, trois semaines avant la mise bas et deux semaines après. Le traitement antibiotique, qui avait…

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