Peaufiner son système année après année pour préserver l’environnement

12194.hr - Illustration Peaufiner son système  année après année  pour préserver l’environnement
Les éleveurs Tanguy Rouxel et Marcel Ruellan ont fait visiter une prairie en zone humide au préfet de région et à sa délégation (à droite, Adeline Yon, conseillère régionale, et Thierry Andrieux, maire de Hénon).

Au Gaec de la Touche Rouault, à Hénon, sur un territoire valloné du bassin versant de la Baie de Saint-Brieuc, les associés s’efforcent de faire des choix pour gagner en autonomie et limiter l’impact sur le milieu.  Jeudi 12 mai, Tanguy Rouxel et Marcel Ruellan ont reçu sur leur exploitation une délégation fournie rassemblée autour d’Emmanuel Berthier, préfet de région, et d’Étienne Guillet, sous-préfet nommé par l’État il y a quelques mois au poste d’expert « eau, algues vertes et transition agroécologique » en Bretagne. Les deux associés du Gaec de la Touche Rouault ont présenté leur approche. Sur 98 ha de SAU, ils conduisent un troupeau de 70 laitières en traite robotisée depuis février 2021 (700 000 L de lait livrés) avec un accès au pâturage conservé et un atelier de 1 200 m2 en poulettes. Élever des croisées sur les zones humides « D’un point de vue agronomique, nous cherchons à valoriser en priorité les déjections de la ferme et à réduire l’achat d’engrais minéraux. Moins lessivables et intéressant en termes d’apport de matière organique au sol, nos fumiers de bovins et volaille – très complémentaires pour les cultures de maïs et céréales – sont d’ailleurs mieux adaptés à nos nombreuses parcelles en pente », a expliqué Marcel Ruellan. « Sur notre foncier très vallonné, nous comptons 15 ha de zone humide de fonds de vallée. Seul le passage de bovins peut entretenir ces surfaces. Au-dessus, par précaution, nous menons des essais de mélanges d’herbe pour les ramener à l’auge ensuite. » Pour valoriser ces zones fragiles et à moindre potentiel, les Costarmoricains ont changé leur fusil d’épaule. Avant, ils élevaient beaucoup de femelles laitières et commercialisaient des lots de génisses à destination de l’Espagne. « Aujourd’hui, une fois notre renouvellement assuré, la nouvelle stratégie s’appuie sur davantage de croisement industriel. Les génisses croisées sont conduites sur les zones humides et vendues à…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article