dd8458.hr - Illustration La coopération a du bon
40 fermes laitières bretonnes participeront à la travail coopératif avec 40 éleveurs de Cornouaille.

La coopération a du bon

« Dans un monde économique mondialisé, les frontières n’ont pas de sens. La mer est un lien », introduit Frédérique Bonnard-Le-Floc’h, conseillère départementale du Finistère. Le Brexit n’a pas érodé la coopération et les partenariats entre la région Bretagne et sa voisine d’outre-Manche cornouaillaise, comme le montrent des projets présentés lundi 26 avril à Quimper.

Un lait bas carbone

Un de ces projets nommé ABCD (pour Agriculture bas carbone for dairy farm) vise à « diminuer de 10 à
20 % l’émission de gaz à effet de serre des fermes laitières », explique Jean-Hervé Caugant, président de la Chambre d’agriculture du département. En s’inspirant du travail de la station expérimentale de Trévarez, une coopération sur une durée de 3 ans sera nouée avec les homologues cornouaillais. Ce partenariat entre les 2 contrées séparées par la Manche permettra de noter les progrès de 40 fermes du département et de 40 ateliers anglais, afin « d’échanger et de valoriser des pratiques vertueuses. Il y a toujours de bonnes idées à prendre chez les autres », estime le président.

En Finistère, des diagnostics Cap2ER menés par la Chambre d’agriculture chiffrent à 0,9 kg eq CO2/L de lait les émissions des ateliers laitiers du territoire. Côté Cornouailles anglaises, les chiffres ne sont pas encore connus. La coopération aura pour mission de pouvoir comparer les choses pour que chacun puisse progresser. « Cette évolution verte sans forcément être en agriculture biologique va montrer que l’élevage est une solution, pas un problème », conclut le responsable.


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