dd7962.hr - Illustration Sanglier : Jouer sur l’effet de surprise
Le positionnement de l’effaroucheur est primordial pour être efficace.

Sanglier : Jouer sur l’effet de surprise

AgriProTech lance une nouvelle solution répulsive des sangliers, qui émet un signal sonore quand l’animal se rapproche des cultures.

« Il faut bien définir l’endroit où sera positionné l’effaroucheur. Dans les grandes parcelles, il doit être posé à un endroit stratégique, comme à la jonction entre le champ et un bois », témoigne un agriculteur aussi chasseur en Bourgogne, qui a testé l’appareil WildTrac du fabricant finistérien AgriProTech.

Détection jusqu’à 20 mètres

Une cellule détecte la présence d’animaux jusqu’à une distance de 12 à 20 m, et déclenche alors un signal sonore qui fait immédiatement fuir la faune sauvage. « L’effaroucheur doit être bien camouflé. Le gibier doit être surpris, il ne faut pas qu’il se méfie ». Un mauvais camouflage diminuera cet effet de surprise, surtout dans les nuits claires de pleine lune.
WildTrac est capable d’émettre un son uniquement quand un animal s’approche, il n’y a donc pas de nuisances pour les riverains avec des déclenchements fréquents. La puissance de l’émission sonore est aussi réglable, l’effaroucheur est entièrement programmable. « C’est une solution qui préserve les parcelles sans rien détruire », observe l’agriculteur bourguignon.

600 signaux possibles

Pour le signal à proprement dit, une banque de 600 sons différents est intégrée au procédé. « Ce peut être des bruits de chasse, de meute de chiens, de présence humaine avec des conversations, mais aussi d’activité de l’homme comme des bruits de tronçonneuse », précise Mélina Gourvennec, de la société AgriProTech. À cela s’ajoutent des alarmes, des cris de prédateurs des oiseaux. « WildTrac fait fuir aussi bien les gibiers que les oiseaux, sans multiplier les équipements chez les agriculteurs ». Avec une batterie rechargeable au lithium de
12 V, ce dispositif a une autonomie de 3 semaines.

L’effarouchement doit être dynamique

Mélina Gourvennec rappelle que la stratégie d’effarouchement doit être une combinaison multimodale de solutions. « Les problématiques sont multifactorielles, l’effaroucheur agit à un moment donné dans un milieu donné. Parfois et utilisé seul, il ne suffira pas, et ne sera qu’un élément de la réponse ». La commerciale conseille un effarouchement dynamique, « avec une présence régulière de l’homme sur les parcelles ».


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