- Illustration La ville de Vannes produit des légumes
Le site du Pérenno sera prochainement certifié en agriculture biologique. Bérangère Trenit (médaillon), chargée du projet à la ville de Vannes, intervenait lors d'un débat organisé par la Fédération nationale des agriculteurs biologiques.

La ville de Vannes produit des légumes

Du bio et du local dans les assiettes. La loi Egalim l’impose, les collectivités doivent s’y mettre. La ville de Vannes a décidé de réhabiliter son site du Pérenno pour produire des légumes.

« C’est une volonté des élus », explique Bérangère Trenit, chargée du projet de réhabilitation des terres du Pérenno, à Vannes. Depuis quelques années, la ville développe une politique en matière de qualité de l’alimentation dans les établissements scolaires : recrutement d’une diététicienne, cuisine municipale gérée en régie, utilisation de produits issus de filières labellisées, développement des circuits courts. Les repas dans les crèches de la ville sont composés d’ingrédients bio à 30 %. Cette part va augmenter prochainement grâce aux fruits et légumes produits sur un hectare de terre, en partie couvert, qui accueillait, il y a encore quelques années, les cultures horticoles fleurissant les parterres vannetais. « Nous avons débuté en début d’année sur 3 000 m2 avec une embauche d’un salarié expérimenté, anciennement maraîcher à son compte. L’expérience est concluante ». Une étude de faisabilité avait été réalisée par le Groupement des agriculteurs biologiques en 2018, validée par les élus.

Projet ambitieux

Le projet vise à intégrer des fruits et légumes bio dans les 170 repas préparés tous les jours par le restaurant municipal pour les crèches. Actuellement, celles-ci sont livrées deux fois par semaine. Les contacts entre le maraîcher et les cuisiniers sont réguliers. À terme, la ville espère fournir la totalité des légumes pour les crèches. Une étude de faisabilité est en cours pour les cantines des écoles primaires. « C’est un débouché beaucoup plus important (1 500 à 2 000 repas par jour) mais il y a une réelle volonté de développement du local ». Le projet devra éviter certains écueils techniques. Il n’y a pas d’élèves en été, au moment de la pleine production. La planification des semis et des rotations s’en trouve compliquée.


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