Un froid de canard

Du vent ! Oui, mais… Difficile de sortir cette semaine sans avoir froid aux yeux dès qu’on affronte contre vents et marées l’air piquant de cette bise venue de l’est. Personne ces jours-ci n’a cherché à être dans le vent : même bien couvert, aucun brise-vent n’arrive à calmer les frissons engendrés par cette vague de froid sibérien dès qu’on ouvre la porte, pour aller soigner les animaux. Sur la ferme, tout le monde n’a qu’un mot à la bouche quand on se croise en coup de vent : « Il fait froid… ». Un froid de canard, oui ! Mais que vient faire ici ce volatile au col-vert ? L’ours ou le pingouin auraient sûrement mieux convenu à la situation, servant de référence dans les expressions faisant allusion au froid glacial de nos pays voisins. Mais chez nous, le froid est associé à la période de chasse.

Allez, le travail n’attend pas. Inutile d’espérer que le soleil resplendissant dès l’aube dans ce ciel breton étonnamment sans nuage ne réchauffe cette ambiance nordique. Les purges des canalisations après chaque traite auront limité les dégâts. Il n’en est pas de même pour les tuyaux d’abreuvement, dont on renvoie sans cesse le chantier pour les enterrer aux calendes grecques. Oubliant chaque année que la Bretagne peut être soumise à des températures polaires. Allez, du vent ! Il faut faire le tour des bâtiments pour détecter les éventuelles fuites.


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