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Interview : “Ma carrière de juge a décollé au National de Saint-Brieuc”

Ce samedi 20 mai, Florent Chapon dirigera le concours régional de la Prim’Holstein aux Terralies. Un retour aux sources pour un homme du Sud dont l’histoire est finalement très liée à la Bretagne. 

Votre carrière professionnelle a connu plusieurs étapes. Racontez-nous comment la belle vache laitière a toujours guidé votre parcours dans l’Ain…

En effet, j’ai d’abord été éleveur pendant 16 années au sein d’un Gaec laitier. J’étais déjà mordu de sélection et de concours. Certains se rappelleront peut-être de Lengelure (Ugela Bell x Ceboris), notre vache la plus connue, qui a remporté le titre de Meilleure laitière au National de Pau en 2004. Un animal exceptionnel avec six participations à Paris et une production en carrière de plus de 150 000 kg de lait… 

Ensuite, j’ai changé de voie sans quitter le monde l’élevage en intégrant la coopérative AGS (Ain Génétique Service) où j’officie comme inséminateur et comme technicien en charge du schéma Prim’Holstein. Parallèlement, j’exploite toujours une exploitation de 60 ha de polyculture et je préside le syndicat départemental de race depuis près de 10 ans.

Juge agréé depuis 2008, vous avez dirigé Paris en 2013, les Régionaux d’Aquitaine en 2010 et du Centre en 2011, de nombreux Départementaux et représenté la France à la Confrontation européenne pour le jugement des lots en 2017. Expliquez-nous maintenant votre attachement à la Bretagne ?

D’abord, en sortant du Gaec, j’ai conservé mes animaux. Depuis, ils sont placés chez mes beaux-parents et mon beau-frère, dans deux exploitations d’Ille-et-Vilaine. De temps en temps, ils sortent en concours comme au départemental de Rennes le mois dernier.
Ensuite, si mon meilleur souvenir d’éleveur est le prix de Meilleure laitière de Lengelure à Pau, le moment le plus fort de mon parcours de juge est certainement le National de Saint-Brieuc en 2009. J’étais jeune et officier sur un concours aussi relevé avec des sections aussi longues m’a réellement lancé. En fait, c’est vraiment là que j’ai commencé à être juge. Ce concours est en quelques sortes un retour aux sources pour moi…

À quoi s’attend un passionné venu de l’Ain à la veille de ce championnat ?

200 animaux inscrits, de grosses séries à classer, très certainement sur le ring des vaches qui ont déjà un palmarès… Et la Bretagne n’a même pas eu besoin de présenter des classes de génisses ou de taries pour rassembler un tel effectif.  Je me prépare donc pour un rendez-vous très intense. Je sais combien le concours régional compte aux yeux des éleveurs. La compétition sera rude. De mon côté, j’espère trouver une championne comme je les aime : une vache en forme, très laitière, présentant une super mamelle… C’est avec un grand plaisir que je fais ce déplacement.


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