Sous maïs, le RGI s’est bien développé

À gauche, une bande de RGI semée sous maïs, sans binage. À droite, du RGI semé le 10 octobre après ensilage. Les essais sont réalisés en relation avec la Chambre d'agriculture dans le cadre d'un programme porté par Eau du Morbihan. - Illustration Sous maïs, le RGI s’est bien développé
À gauche, une bande de RGI semée sous maïs, sans binage. À droite, du RGI semé le 10 octobre après ensilage. Les essais sont réalisés en relation avec la Chambre d'agriculture dans le cadre d'un programme porté par Eau du Morbihan.

Un ray-grass semé sous maïs capte théoriquement deux fois plus d’azote qu’un ray-grass semé à l’automne. Les essais réalisés à Béganne semblent le confirmer. Dans notre édition du 1er juillet dernier, nous vous faisions part des essais de semis de RGI et de trèfles sous maïs réalisés dans une parcelle de Freddy Begouin, sur le périmètre de captage de Carrouis. Les agriculteurs présents au moment des semis, le 17 juin, étaient invités à observer les résultats le 23 novembre, sur le terrain. Quatre modalités ont été testées : un ray-grass italien d’un côté et une association ray-grass italien / trèfle incarnat de l’autre. Une partie binée, l’autre non. Ces différentes modalités ont également été comparées à un semis de ray-grass, réalisé le 10 octobre dernier suite à l’ensilage du maïs effectué le 2 septembre, soit environ un mois avant la date habituelle. Selon l’éleveur, le maïs n’a pas été pénalisé par le RGI. Les résultats sont bien visibles Les différences de pousse de l’herbe sont importantes. Les bandes ayant bénéficié d’un passage de bineuse pour couvrir la semence sont les plus enherbées, car plus homogènes en répartition (binage bénéfique également pour le maïs). Sans passage de bineuse, le résultat est néanmoins satisfaisant. Le trèfle incarnat est présent mais peu développé (dans les deux modalités). [caption id=”attachment_23807″ align=”aligncenter” width=”800″] Le RGI ayant bénéficié du binage est le mieux réparti et le plus développé.[/caption] Les semis sous maïs ont été réalisés au « vicon » à raison de 23 kg/ha pour le RGI et de 27 kg/ha pour l’association RGI-trèfle. À côté, le semis classique, au semoir, après récolte du maïs, fait pâle figure. Ces essais confirment l’intérêt de semer sous maïs pour capter un maximum d’azote résiduel à l’automne et favoriser la pousse de l’herbe. À noter que les conditions pour la germination…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article