L’atelier d’une centaine de veaux Bretanin du Gaec de Kerlo, à Gommenec’h (22), engloutit 350 000 litres de lait, produits sur la ferme, chaque année. La valorisation du litre avoisine 400 € aux 1000 litres. « Nous voulions diversifier la production mais aussi saturer les deux robots de traite récemment installés », indique Frédéric Le Boulzec, évoquant la construction, en 2010, d’un bâtiment de 100 places de veaux, à quelques dizaines de mètres de l’étable. Aujourd’hui, les 120 laitières approvisionnent, en direct, le nouvel atelier où des veaux de race à viande et quelques bons croisés, achetés à l’extérieur, séjournent pendant 16 semaines (pas de croisés holstein dans le label). Le temps de consommer 1 400 litres de lait entier chacun, en moyenne, et 45 litres (maximum) d’un lait reconstitué riche en protéines (à base de lactosérum), de vitamines et d’oligo-éléments, pour rééquilibrer le ratio graisses-protéines du lait entier. [caption id=”attachment_22960″ align=”aligncenter” width=”800″] Frédéric Le Boulzec et Jean-Stéphane Blanchard, dans le bâtiment, sur le couloir surélevé. La laine de verre assure une bonne isolation, hiver comme été. Les rideaux en façade sont amovibles manuellement.[/caption] Du robot de traite aux veaux Les veaux sont achetés à 3 semaines, à un prix de 400-450 €. « Dans les premiers jours, le travail est important. Certains viennent du champ ; il faut les habituer à la tétine. Ensuite, la charge de travail est limitée dans la mesure où tout est automatisé ». Le lait de certaines vaches (leucocytaires) est trié automatiquement au robot et acheminé directement au tank à lait du bâtiment où il est refroidi. Ensuite, il est réchauffé et disponible au Dal (distributeur automatique). Le paillage (sol en béton obligatoire) est réalisé manuellement. « À la conception du bâtiment nous avions prévu un couloir surélevé où nous disposons les « rounds » de paille. Le paillage quotidien est manuel et…

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