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Voyage en Californie laitière

Cette semaine, le Paysan Breton vous emmène sur la côte ouest des États-Unis. Avec la Coopex, coopérative d’insémination en pointe sur le croisement rotationnel à trois voies qui permet d’exprimer la vigueur hybride, partons à la découverte de 4 élevages situés au pied des contreforts de la Sierra Nevada qui irrigue la riche Central Valley. La Californie est l’état américain des grandes exploitations laitières. Très grandes. 1 000, 2 000, 4 000 vaches ou plus par « ferme » est chose courante.

Éloignée des grands centres de consommation, cette région n’a d’autre choix que d’orienter ses fabrications sur les produits industriels destinés à l’export. D’où une importante amplitude du prix du lait en lien avec l’instabilité de ces marchés. Cette situation oblige les producteurs à calculer au plus près leurs coûts de production. La recherche de vaches rustiques est une voie explorée par de plus en plus d’éleveurs pour rentabiliser leur élevage. Didier Le Du[nextpage title=”La culture du pâturage”]

Quand on est issu d’une famille d’éleveurs hollandais, l’exploitation de l’herbe est presque inscrite dans les gènes.

« Nous avons la culture du pâturage », confirme Kevin Prins, installé avec son épouse, sur un élevage de quelque 580 vaches laitières. Placé immédiatement dans le dos de Kevin, John, son père approuve, pas peu fier de relever que son fils fait partie de la troisième génération d’éleveurs de cette dynastie qui a débarqué en Amérique après la guerre.

8-9 mois à l’herbe

En terre californienne, la ferme des Prins fait un peu exception. Par sa taille d’abord et parce les vaches pâturent pendant 8 à 9 mois de l’année. Une façon de compresser les charges d’alimentation qui représentent 50 % du coût de production. « La ration évolue en fonction du prix des matières premières que nous sommes obligés d’aller chercher de l’autre côté de la montagne » (NDLR : comprendre la Sierra Nevada).

[caption id=”attachment_6043″ align=”aligncenter” width=”300″]Kevin Prins élève 580 vaches qui pâturent pendant 8-9 mois de l’année Kevin Prins élève 580 vaches qui pâturent pendant 8-9 mois de l’année.[/caption]

Hors saison de pâturage, la ration distribuée atteint en moyenne 53 livres (23 kg MS) et 55 livres (25 kg) pour le lot hautes productrices. « Une ration à base de foin de luzerne, de flocons de maïs, de tourteau de colza, de graines de coton, de coques d’amande. Pas de soja car il est très coûteux », explique l’éleveur qui a été très inquiet le printemps dernier avec la sécheresse persistante qui a touché l’état californien depuis le début de l’hiver.

10 % de pertes en moins sur les veaux

L’élevage Prins fait partie des pionniers californiens à avoir essayé le croisement inter-races pour renforcer la rusticité des laitières fortement sollicitées dans ce type d’élevage. « En ration hivernale, la production est de 36,3 kg à 36,5 de TA et 40,5 de TB », situe l’éleveur qui « après avoir essayé la Normande » s’est tourné vers le croisement 3 voies (3 races) pour améliorer la fertilité, la rusticité et la vitalité des veaux à la naissance.

«Les résultats sont intéressants. Le taux de mortalité des veaux est descendu à 5 % alors que nous étions à près de 15 % avant ». Et l’éleveur, en faisant visiter son élevage, de montrer des vaches « en 4e lactation qu’on croirait au 2e veau. Même si actuellement, j’ai tendance à réformer plus rapidement car je ne souhaite pas m’agrandir et que le prix des vaches de réforme est élevé (850-900 $ en moyenne avec des écarts de 500 à 1 500 $). Quand il parle de rusticité, Kevin Prins  soulève également les conditions de travail qui se sont améliorées. « Quand vous avez une meilleure fertilité, vous passez moins de temps autour de vos vaches ; quand vous avez des vaches toniques, elles sont moins sujettes aux maladies, etc. Tout cela fait gagner du temps ».[nextpage title=”Une croissance annuelle de 6 %”]

Garry Osmundson est agri-manager. Il s’en revendique ouvertement. Comme il revendique le besoin de faire grandir son élevage.

« Si vous n’avez pas une croissance minimale de 6 % par an, vous ne tenez pas ». C’est ce qu’affirme sans complexe Garry Osmundson. En fait, un raisonnement classique chez l’éleveur laitier type en Californie : Le troupeau moyen comptait 700 vaches il y a 14 ans ; 1 100 aujourd’hui. Avec 2 900 vaches sur 3 sites, cet éleveur est un grand entrepreneur. « J’ai entre autres repris un élevage en faillite qui appartenait à une banque », explique-t-il, en répétant sa confiance dans le modèle intensif. « Je ne crois pas au système néo-zélandais ».

« Toutes les places doivent être occupées »

Sur son exploitation, un maître-mot : optimisation de tous les facteurs de production. « Chaque place à l’auge, chaque place de logette doit être occupée ». Sur le plan du rationnement également, la calculette tourne à fond. Garry Osmundson connaît le coût de sa ration au cent près : « 6,87 $/jour/vache » (4,96 €), répond-il quand on lui pose la question. Soit 155 €/1 000 litres si l’on se réfère à la production moyenne de 32 kg citée par l’éleveur.

[caption id=”attachment_6045″ align=”aligncenter” width=”300″]Garry Osmundson, éleveur Garry Osmundson, éleveur.[/caption]

Au prix où est l’alimentation animale, mieux vaut en effet ne pas se tromper quand on a plusieurs milliers de vaches à nourrir. Le chiffre après la virgule prend rapidement des ampleurs que l’on ne connaît pas en Bretagne. « Chaque matin, je veux savoir le coût alimentaire et le prix du lait ». De même, toutes les génisses qui produisent moins de 25 kg de lait sont immédiatement réformées. Elles ne sont pas suffisamment rentables ».

Toutes les vaches arrivent à l’heure

Sur cet élevage, l’utilisation de la salle de traite de 2 X 20 postes est bien entendu optimisée. Elle tourne 23 heures sur 24 avec des équipes de 4 trayeurs qui se relaient.
« Les vaches réparties en 6 lots sont traites 2 ou 3 fois par jour pour les meilleures», explique Hector Zepeda, responsable de l’élevage, en soulignant que « des pousseurs » sont payés pour conduire les vaches de la stabulation vers la salle de traite. « L’objectif étant qu’il n’y ait pas de temps mort. Les lots doivent arriver à l’heure prévue dans le parc d’attente ». De leur ponctualité dépend d’ailleurs le salaire des employés.

[caption id=”attachment_6044″ align=”aligncenter” width=”300″]Sur cet élevage, la salle de traite 2 X 20 postes tourne 23 heures sur 24 Sur cet élevage, la salle de traite 2 X 20 postes tourne 23 heures sur 24.[/caption]

Dans la fosse de la salle de traite aussi, les salariés (mexicains) poursuivent des objectifs chiffrés : « Ils sont payés à la qualité du lait ». Ce qui les conduit à bien préparer les mamelles et à bien les examiner pour détecter un éventuel départ de mammite. Cette politique salariale d’intéressement y est pour quelque chose dans le résultat leucocytes : 125 000 cellules en moyenne. Pas étonnant que ce soient les Californiens qui aient inventé le test CMT…

Plus de 50 kg de lait par jour

Les vaches laitières sont faites pour faire… du lait. Lors de la visite de l’élevage, la moyenne de production du troupeau était de 86,86 livres (39,4 kg). Quant au lot « haut » constitué de vaches en 2e et 3e lactation traites 3 fois par jour, il dépassait allègrement les 50 kg de lait. Parce que Garry Osmundson a été obligé d’acheter des vaches pour remplir son atelier, il a pu comparer la production de vaches hybrides « Procross » du schéma Coopex et d’holstein pures. Résultat pour des animaux conduits dans un même lot « haut » : Les Holstein produisent 124 livres (56,24 kg) ; les croisées 120 livres (54,43 kg).

En mettant ces chiffres sur la table, l’éleveur californien tient à nuancer la moindre production des croisées : « Nous sommes parvenus à descendre le taux de renouvellement à 21 %. L’intervalle vêlage-IA fécondante est de 127 jours sans programme hormonal (coût 10 €/VL quand il est réalisé). Le prix moyen de la réforme était de 1 089 $ sur le dernier exercice (prix moyen de vente y compris les mortes, sachant que l’on soustrait un prix d’équarrissage de 75 $/VL). En moyenne, je me situais à 200 $/VL de produit viande au-dessus du groupe de mon centre de comptabilité ».

Passer de 2,5 à 4 lactations par vache

Garry Osmundson fait partie de ses éleveurs séduits par l’intérêt du croisement entre races. « Quand vos vaches parviennent, du fait d’une meilleure résistance, d’une meilleure fertilité, à faire 4 lactations au lieu de 2,5 , pour un élevage de 1 000 vaches vous diminuez le nombre de génisses de renouvellement de 500 à 200. Faites le calcul ». Inutile d’aider cet éleveur, il le fait très bien.

En optant pour le croisement, cet éleveur mise aussi sur le produit viande pour rentabiliser son outil. « Nous préparons nos veaux pour qu’à l’âge de 4 mois ils rejoignent un élevage de jeunes bovins », explique l’éleveur qui, il y a sept ans, a investi dans un feedlot de 10 000 places avec d’autres entrepreneurs. « Nous avons fait ce choix car le prix de la viande monte depuis plusieurs années et que, les premières années, les engraisseurs ne voulaient pas de veaux bigarrés. Le 1er camion de veaux nous avons dû le donner ! », se rappelle Garry qui, aujourd’hui, ne regrette pas d’avoir mis de l’argent dans cet atelier situé à plusieurs centaines de kilomètres de son élevage laitier : « Les jeunes bovins sont vendus au poids moyen de 672 kg ; les hybrides trois voies parviennent à ce poids un mois plus tôt que les autres ».[nextpage title=”Des vaches plus compétitives”]
Ces Californiens ont le sens de l’accueil. Jack et Kurt, avec leur père Bill, ont dressé la table et la tonnelle au milieu des vaches. Au menu : de la glace maison avec du lait de l’élevage.

La Californie se situe à la même latitude que le sud de l’Espagne. À la belle saison, les températures affichent rapidement les 30 °C dans le comté de Stanislaus. Une température qui incite à manger de la crème glacée onctueuse, préparée par la famille Hoeckstra, avec du bon lait de ferme californienne. La bonne conjoncture incite à la sérénité chez ces éleveurs. « Le prix du lait est vraiment bon », relevait au printemps Jack qui livre sa production à une fromagerie.

Dans cet élevage, le troupeau de 1 500 vaches est mené par deux frères, assistés du père et de 14 salariés. Un vrai métier que de gérer cette main-d’œuvre comme le fait remarquer Kurt qui lâche cette phrase pleine d’humour mais qui traduit néanmoins une difficulté réelle : « Il est plus facile de manager des vaches que des salariés ». Et d’expliquer qu’en Californie, pour gagner sa vie, « il faut travailler de 5 h du matin à 19 h le soir. Et de lâcher : « In France you enjoy your time » (En France vous appréciez votre temps… libre). Ce n’est certainement pas demain que ces Américains vont apprécier le temps français : depuis quelques mois, ils ont repris une ferme de 1 500 places à 3 km où se sont installés Kurt et sa famille…

[caption id=”attachment_6047″ align=”aligncenter” width=”300″]Jack et Kurt, avec leur père Bill, ont dressé la table et la tonnelle au milieu des vaches Jack et Kurt, avec leur père Bill, ont dressé la table et la tonnelle au milieu des vaches.[/caption]

Conduite en 7 groupes

Les vaches sont conduites en 7 groupes. Les laitières en 1re lactation sont menées à part, ainsi que celles en 2e lactation. Actuellement, la moyenne de lactations réalisées par les vaches est proche de 3. « Parce que nous avons accéléré les réformes jusqu’à 40 %. Aujourd’hui, nous redescendons tranquillement autour de 35 % et bientôt 30 % ». La famille Hoeckstra s’est également orientée vers le croisement des races. La visite de l’élevage révèle des vaches particulièrement lourdes, massives. « C’est intéressant quand le prix de la viande est élevé comme maintenant ». Mais là n’est pas le principal argument retenu par les éleveurs : « Les vaches sont plus compétitives ». Et d’insister sur la rusticité, la tonicité, la plus grande aptitude à reproduire. Autant d’atouts pour ces troupeaux qui sont conduits de manière très intensive. [nextpage title=”« Redécouvrir la vigueur hybride »”]
Stéphane Fitamant est responsable développement du schéma Procross® sur le continent américain et le sud de l’Europe pour la coopérative Coopex basée à Roulans, dans le Doubs.

Que signifie Procross ?

La Coopex Montbéliarde et son partenaire Viking Genetics proposent au travers de leur filiale Procross® un croisement rotationnel à trois voies qui s’appuie sur les races Rouge Suédois, Montbéliard et Prim’Holstein. On commence par la Rouge suédoise ou la Montbéliarde sur Holstein et, en 3e génération, on termine par la Holstein. En pratique, une fois le roulement pris, la génisse est toujours inséminée par un taureau de la race de sa grand-mère. L’objectif est de cumuler les qualités respectives des trois races : la Holstein pour le lait ; la Rouge suédoise pour la facilité de vêlage et la santé ; la Montbéliarde pour la robustesse, les membres, la fertilité, la longévité

[caption id=”attachment_6049″ align=”aligncenter” width=”218″]Stéphane Fitamant, Coopex Stéphane Fitamant, Coopex.[/caption]

Ce croisement entre races laitières ne tend-il pas à écraser tout le progrès génétique accumulé depuis des décennies dans chacune des races ?

Contrairement à ce que l’on peut penser au premier abord, cette pratique de l’hybridation ne mine pas les schémas de sélection car pour maintenir le potentiel de production dans un troupeau en croisement il faut utiliser des taureaux très laitiers. On rencontre ce schéma génétique en porc, avec des cheptels de sélection en race pure qui servent à fournir de la génétique aux élevages de multiplication puis de production de charcutiers. Ce fonctionnement n’a aucunement altéré le niveau génétique porcin du cheptel sélectionné. Au contraire. En production laitière bovine, c’est la même chose.

Pourquoi ne pas utiliser des taureaux hybrides F1 ?

Car en utilisant successivement des taureaux de races pures, vous bénéficiez de 100 % de vigueur hybride en cumulant la génétique des deux parents. Si on utilisait un taureau hybride donc croisé, on perd de cette vigueur.

[caption id=”attachment_6048″ align=”aligncenter” width=”300″]L’hybridation casse les repères… y compris de couleur L’hybridation casse les repères… y compris de couleur.[/caption]

Pourquoi votre schéma s’appuie-t-il sur 3 races et pas 2 ?

Scientifiquement, c’est prouvé qu’avec trois races  utilisées de façon rotationnelle vos conservez 86 % d’effet hétérosis sur le long terme. Avec deux races, vous descendez à 66 %. Pour rester à 92 % d’effet hétérosis sur le long terme, il faudrait utiliser 4 races distinctes.

Concrètement, que gagne l’éleveur ?

La production laitière est équivalente entre une F1 et une vache de race pure. Sur le poste reproduction, le gain est très important. Avec le croisement, on gagne 10-15 points sur le taux de non-retour. Ce qui constitue un gain économique énorme calculent les éleveurs américains qui chiffrent à 5 $/VL le coût de chaque jour de retard pris entre deux vêlages (IVV). Aux USA où le taux de mortalité des vaches est de 9 % en moyenne, tout gain de 4-5 % sur les pertes constitue un gain énorme. L’hybridation sur la santé n’est plus à démontrer.[nextpage title=”Le financier et l’éleveur”]
A 65 ans, Willie Bylsma a encore des projets plein la tête. Son « empire laitier » familial compte 5 000 vaches sur 4 sites. Mais l’homme sait rester humble.

Un rond-point planté de hauts palmiers à l’entrée du ranch. C’est la seule touche poétique dans le dernier élevage repris par Willie Bylsma. Cet éleveur-homme d’affaires profite de sa fine connaissance de l’élevage laitier pour installer un fils, ainsi que sa fille et son gendre qui ont démarré avec 200 vaches il y a trois ans et sont aujourd’hui à 1 400.

[caption id=”attachment_6050″ align=”aligncenter” width=”300″]Willie Bylsma sait s’entourer : Mozart Martos, originaire d’une ferme d’élevage des Açores, est « un excellent éleveur » Willie Bylsma sait s’entourer : Mozart Martos, originaire d’une ferme d’élevage des Açores, est « un excellent éleveur », avoue son patron.[/caption]

Entretemps, il a été sollicité par une banque pour reprendre une exploitation d’une capacité de 1 400 vaches « tombée financièrement » il y a 8 ans. Willie Bylsma apparaissait une valeur sûre pour les banquiers. Aujourd’hui, ce dernier élevage mis à son actif se remplit à bon rythme: 1 100 vaches traites pour 1 300 présentes. Encore une centaine de vaches et le compte y sera. Ce qui de ce côté-ci de l’Atlantique apparaît comme une aventure entrepreneuriale incroyable ne semble pas émouvoir l’éleveur de 65 ans : « Ici, quand le ciel vous protège, vous pouvez y aller ».

« S’il avait vendu moins de génisses l’an dernier, l’atelier serait déjà plein. Mais entre éleveurs, on se dépanne, c’est pour cela que j’en ai vendu », fait observer l’éleveur qui, en bon gestionnaire, s’attache à optimiser tous les facteurs de production. Sans oublier qu’il sait bien s’entourer : son gérant,  Mozart Martos est un « excellent éleveur ». Comme la plupart des Portugais des Açores, originaires de fermes d’élevage et qui connaissent parfaitement les animaux. Avec les Mexicains issus de petites fermes, ils sont nombreux à travailler dans les élevages laitiers de Central Valley.

De 4 IA à 2,5

C’est en visitant les Plages de Normandie que Willie s’est intéressé à d’autres races que la Noire. « Du coup, j’ai testé la Normande ». Puis, cette race ne donnant pas les résultats escomptés dans les conditions d’élevage californiennes, il s’est intéressé au croisement trois voies. Quelques années plus tard, Mozart Martos mesure les résultats dans l’élevage : « En Holstein, il fallait 4 IA ; aujourd’hui, nous sommes descendus à 2,5 pour un intervalle vêlage-insémination fécondante de 128 jours », explique-t-il.

[caption id=”attachment_6051″ align=”aligncenter” width=”300″]Le dernier élevage repris par cet entrepreneur a une capacité de 1 400 vaches Le dernier élevage repris par cet entrepreneur a une capacité de 1 400 vaches.[/caption]

Le tout sans programmes hormonaux qui sont la règle dans le pays. « Nous déclenchons les chaleurs avec des hormones s’il n’y a pas de chaleur après 90 jours, ce qui représente 15 % des vaches. Alors que beaucoup d’élevages interviennent dès 56 jours ». Ces éleveurs évaluent à 1,5-2 lactations gagnées et le « taux de réforme involontaire à 20 % en période d’augmentation d’effectif ».


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