La Bretagne peine à développer l’irrigation

L’assemblée générale de Breizh Irrigation et de l’Uopli (1) s’est clôturée par une table ronde sur l’irrigation et l’adaptation au changement climatique.

Des personnes à une tribune avec un grand écran derrière - Illustration La Bretagne peine  à développer l’irrigation
De gauche à droite : Bruno d'Hautefeuille, Antoine Pichon, Éric Frétillère et Laurent Kerlir.

Le développement de l’irrigation stagne dans l’Hexagone depuis de nombreuses années, alors qu’il progresse dans le reste de l’Europe. « Contrairement à des pays comme la Norvège, le Danemark ou l’Italie, qui disposent de véritables politiques de stockage de l’eau, nous utilisons encore trop peu cette ressource », déclare Éric Frétillière, président de l’association Irrigants de France et agriculteur en Dordogne. « Sans eau, nous ne produirons pas et nous importerons encore plus de produits provenant de pays confrontés à des contraintes hydriques plus fortes que les nôtres, comme l’Espagne ou le Maroc. » Selon lui, la Bretagne bénéficie toutefois d’atouts climatiques indéniables par rapport à d’autres régions françaises.Peu de retenues collinairesCréée en 2021, Breizh Irrigation a pour vocation d’accompagner les agriculteurs bretons irrigants ou ayant des projets d’irrigation. « La Bretagne est le 3e producteur de légumes frais en France », rappelle Loïc Conan, légumier à Paimpol et membre de l’association. « Pour pérenniser les filières afin de faire face à des aléas climatiques de plus en plus extrêmes. » Pourtant, les systèmes de stockage – notamment les retenues collinaires – peinent à se développer, freinés par diverses contraintes environnementales. Sur le bassin versant du Blavet (Morbihan), un seul projet de retenue a ainsi été validé en onze ans.Alexis Jamet(1) (Union des organisations de producteurs de légumes à destination industrielle…

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