Le dernier bulletin de l’Anvol (interprofession de la volaille de chair) révèle que le taux de construction sur le parc avicole diminue depuis 2019 avec une moyenne sur les 5 dernières années de 1,9 %. Le taux de construction reste néanmoins assez stable à 1,1 % en 2023. Le taux de disparition quant à lui semble stable avec une moyenne de -2,6 % sur les 5 dernières années bien qu’il y ait un taux plus élevé en 2023 avec -3,3 %. Ainsi, le taux de construction diminuant et le taux de disparition étant stable, on observe depuis 2021 une dégradation du taux net, avec en 2023 un taux net négatif de -2,2 %. Le parc Label et Bio a conservé un taux net positif jusqu’en 2023 (0,99 %), le taux de construction diminuant depuis 2019 à l’inverse du taux de disparition qui augmente depuis 2020.Le parc « standard et certifié » a connu une phase d’augmentation de sa superficie entre 2011 et 2017 (excepté en 2014) et voit maintenant le taux net diminuer depuis. Le taux de disparition semble plutôt stable depuis 2018, bien que légèrement plus élevé en 2023. Le taux de construction des années 2022 et 2023 est plutôt faible (+0,6 % et +0,8 % respectivement), mais il faut tenir compte de l’impact de l’IAHP sur ces 2 années, ainsi que de l’impact de l’inflation avec +50 % du coût au m², qui peuvent expliquer ces faibles taux de construction.Le parc canard à rôtir, quant à lui, ne parvient pas à retrouver une dynamique positive : il est globalement en réduction de surface depuis 2002 avec toutefois quelques exceptions ponctuelles (2018 et 2019). Comme pour l’année 2022, l’année 2023 se caractérise par un fort taux de disparition (-6,6 %) que ne contrebalance pas le taux de construction (+2,0…
Un parc bâtiment en régression
Entre 2010 et 2020, le parc bâtiment de volailles de chair est resté globalement stable (+ 0,6 %). La dégradation du taux net s’est accélérée à partir de 2021 avec une forte dégradation en 2023.
 
						
																					
 
								