Pour le réseau bio, « c’est un Sage équilibré »

des gens derrière des banderoles lors d'un rassemblement - Illustration Pour le réseau bio,  « c’est un Sage équilibré »
Plusieurs organisations défendent le Sage Vilaine. | © Paysan Breton

Vendredi 26 septembre, en périphérie de la réunion de la Cle (Commission locale de l’eau), des représentants de la Confédération paysanne, du réseau Gab-Frab, des citoyens, des associations (France nature environnement, Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest) sont venus à Saint-Just pour affirmer « leur soutien au projet de révision du Sage et aux collectivités engagées. »« Besoin d’une eau de qualité »« La protection des captages d’eau potable contre les herbicides du maïs est une mesure de bon sens. Elle répond à plusieurs exigences : de santé publique, car nos usines de traitement de l’eau ne sont plus en capacité de potabiliser l’eau face à la quantité croissante de polluants ; environnementale, car nos écosystèmes pâtissent irrémédiablement de la présence des pesticides ; économique, car nos fermes comme notre industrie agroalimentaire dépendent d’une eau de qualité pour continuer à produire et nourrir la population », soulignent les membres du réseau bio.D’accord sur la question des financements nécessaires à la transition, ils rappellent que « des solutions techniques de désherbage sans produit chimique sont pratiquées depuis plusieurs dizaines d’années par les agriculteurs bio. En Ille-et-Vilaine, Agrobio 35, le Ceta 35 et la Chambre d’agriculture accompagnent le transfert de ces pratiques. » Et d’ajouter : « Même si le réseau Gab-Frab a déjà affirmé que le Sage aurait pu être plus ambitieux, le projet reste équilibré et pragmatique, fruit d’un compromis, qui ne vise pas à opposer mais à construire l’avenir. »…

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