Accompagner les porteurs de projet

La consommation d’œufs progresse en France alors que la transition vers l’alternatif fait perdre de la production. Il faut donc encourager et accompagner les porteurs de projet.

Des poules pondeuses dans un bâtiment d'élevage de volailles - Illustration Accompagner  les porteurs de projet
Le parc Eureden/Nutréa c’est 157 éleveurs avec 
218 poulaillers pour un effectif de 4,7 millions de poules.

« L’année écoulée a été marquée par une forte demande nationale en œuf, plaçant notre production sous tension. Pour subvenir aux besoins du marché français, il manque actuellement sur le territoire l’équivalent de 300 poulaillers. C’est pourquoi le service développement œuf d’Eureden est pleinement mobilisé à l’accompagnement des porteurs de projets », lance Anne Le Texier, présidente de la section œuf d’Eureden lors de l’assemblée générale de section qui s’est déroulée le 14 octobre à Carhaix (29). La France reste leader de la production d’œufs en Europe devant l’Espagne et l’Allemagne. La production française est plutôt stable sur l’année 2024 avec -0,4 %. Un risque de perte de 3,8 millions de poules d’ici 2030 La consommation progresse de 4,2 % La consommation d’œufs en France a continué d’augmenter en 2024. Sur l’année écoulée, chaque Français a consommé l’équivalent de 226 œufs sous forme d’œufs coquilles ou d’ovoproduits. « Sur l’année 2024, la consommation d’œufs des Français a augmenté de +4,7 % par rapport à 2023. Une tendance qui se poursuit sur 2025 avec une progression de la consommation de + 4,2 % comparé à la même période sur 2024 », constate Anne Le Texier. Et Jacquelin Augustin, responsable commerce et développement de la section œuf d’Eureden de préciser : « Une augmentation de consommation qui nécessite la création de 2 millions d’emplacements de pondeuses pour répondre à la demande en œuf d’origine France. » Stabilité des mises en place de poulettes Sur 2024, la mise en place de poulettes en Union européenne est en baisse de -0,8 %. Les prévisions pour 2025 sont à -2 %. La baisse des mises en place est liée à l’allongement des lots de pondeuses et le fait qu’il n’y a pas encore d’augmentation de production liée à la création de places de poules. «…

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