La convention, signée avec la Safer il y a quelques années, a freiné la spéculation foncière, à Sarzeau. « Le loisir prenait le pas sur l’agriculture », indiquait Jean-Yves Couëdel, élu local, lors de l’assemblée générale de Cap 2000. Depuis, le secteur agricole résiste, fort de ses 28 exploitations, très diversifiées en production. « 17 d’entre elles sont en grandes cultures ou en maraîchage, ce qui illustre la difficulté de gérer des animaux en zone littorale ». La cohabitation avec les nouveaux habitants, la densité du trafic automobile, l’utilisation des chemins agricoles et des sentiers de randonnée sont autant d’écueils pour l’élevage. « L’attrait touristique permet de développer la vente en circuit court ; c’est une opportunité pour une dizaine d’exploitations ». 200 hectares sont encore en friche et plus d’une centaine sont entretenus par une coupe annuelle. 60 % des fermes en production végétale Un rendez-vous annuel entre agriculteurs et services techniques « Les agriculteurs ont besoin de reconnaissance », poursuit l’élu, « surtout en circuit long ». En vente directe, les producteurs bénéficient des retours positifs de la clientèle. Chaque année, une réunion en mairie et un repas sont organisés avec les producteurs. Un rendez-vous annuel entre agriculteurs et services techniques a pour thème la gestion et l’entretien des chemins. « Le ressenti est positif. L’agriculture est mieux prise en compte sur le territoire ». Cette acceptation des contraintes du métier par la population ne va pas encore jusqu’à l’acceptation de l’épandage des produits de défense des cultures, qui reste un enjeu, pour Jean-Yves Couëdel. La cantine approvisionnée en local Le travail continue : « La cantine est en régie directe. Nous travaillons avec 17 agriculteurs locaux pour l’approvisionner. Elle va être agrandie compte tenu de l’augmentation du nombre de repas. C’est un investissement conséquent mais nous avons…

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