Charolaises et énergie solaire vont de pair

Entre modernisation des bâtiments, développement du photovoltaïque, nouvelles cultures et fabrication de savons au lait d’ânesse, Thierry et Éline Guérin misent sur l’efficacité et l’innovation.

des éleveurs avec des vaches charolaises devant des bâtiments - Illustration Charolaises et énergie solaire vont de pair
Thierry et Éline Guérin devant les bâtiments équipés de panneaux photovoltaïques. | © Paysan Breton

Lors de l’assemblée générale du Gerbociv (Groupement des éleveurs de la race bovine charolaise d’Ille-et-Vilaine) le 28 août, une visite de l’élevage du Gaec de Furgon à La Chapelle-Fleurigné (35) a été organisée. Les deux associés gèrent un cheptel de 100 vaches charolaises en système naisseur-engraisseur, plus vente de reproducteurs. Une partie des génisses est vendue en direct ainsi que quelques veaux de boucherie. La stabulation laitière transformée Thierry Guérin a été rejoint sur l’exploitation par sa femme Éline en janvier 2022. « Nous avons eu l’opportunité de reprendre des bâtiments à côté des nôtres ainsi que 21 ha de terres. La stabulation pour les vaches laitières a été réaménagée en bâtiment pour notre cheptel allaitant », ont présenté les éleveurs lors de la porte ouverte. Trois toitures de panneaux photovoltaïques y ont été installées dont deux réutilisées et une recréée. À côté, les éleveurs ont construit un bâtiment de stockage dont la toiture est aussi recouverte de photovoltaïque. Près de 500 kWc de puissance « Au total, nous disposons d’une puissance de 306 kWc, avec des tarifs garantis sur 20 ans (à 13 ct €/kWh). Et nous allons installer de nouveaux panneaux sur nos bâtiments historiques pour une puissance supplémentaire de 186 kWc », ajoutent les Bretilliens. « Quand on monte un projet photovoltaïque, il faut avoir suffisamment de puissance pour rentabiliser le raccordement au réseau, plus ou moins important selon les cas. Pour nous, il était de 20 000 €. » Contention adaptée Dans leur stabulation rénovée, les éleveurs ont aménagé des cases paillées avec deux couloirs d’alimentation de chaque côté, un couloir de contention, trois cases de vêlage, un quai d’embarquement… De quoi travailler de manière efficace et sécurisée. D’un côté, des cornadis qui s’adaptent aux différentes tailles de bovins ont été installés. Des anciens cornadis pour…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article