Jeudi 22 mai, la Cuma de Roche basée à Langon a ouvert ses portes aux agriculteurs locaux ainsi qu’aux porteurs de projets et aux étudiants. Près de 50 personnes ont répondu présent. « L’objectif était de faire découvrir le nouveau bâtiment équipé de panneaux photovoltaïques, de montrer le fonctionnement de la Cuma, le parc matériel et les activités », souligne Julien Colin, membre du bureau de la Cuma – dont Christian Guémené est le président. La gouvernance, la prise de parts sociales, les commissions matériel, les coûts des prestations ont aussi été détaillés.
La Cuma de Langon créée en 1965 a connu plusieurs regroupements, le dernier étant celui avec Guipry-Messac il y a 5 ans. Lancé il y a 4 ans, le projet de bâtiment a créé une nouvelle dynamique dans la coopérative.
Un coût de 700 000 € HT
Mis en service il y a un an, le bâtiment de 1 800 m² a représenté un coût de 700 000 € HT, dont 460 000 € de bâtiments et 240 000 € d’installation photovoltaïque. La vente d’électricité sur 20 ans va représenter 600 000 €, permettant de financer une large partie de l’édifice. Il permet le stockage du matériel et abrite l’atelier, les vestiaires, les bureaux et une salle de réunion.
Au total, 19 fermes ont recours aux services de la Cuma qui compte 4 chauffeurs à temps plein. « Nous proposons notamment des prestations de travail du sol, round baller, enrubannage, épandage, désherbage mécanique, transport. Il y a aussi une mélangeuse automotrice qui passe distribuer la ration dans 11 exploitations. »
Petit matériel, réparation
Les agriculteurs peuvent aussi venir chercher du matériel : affûte-piquet sur 4 faces, enfonce-pieux, plateaux, grande bétaillère, bétonnière, balayeuse… « La Cuma propose aussi des prestations de réparation du matériel privé des agriculteurs, par exemple du soudage, plutôt l’hiver en période plus calme. »
« Nous avons souhaité communiquer pour attirer de nouveaux adhérents autour de nos valeurs. Notre collectif va au-delà du partage du matériel, c’est un véritable réseau local », souligne Julien Colin.
Agnès Cussonneau
Davantage d’ergonomie
« En lien avec la MSA, nous avons travaillé sur l’amélioration des conditions de travail .Les salariés. disposent de matériel plus ergonomique pour déplacer les bidons d’huile, les pièces, une passerelle sur roulettes les aide pour le lavage. Un portail roulant électrique est actionné depuis le tracteur », détaille Julien Colin.
