Dossier technique

Objectif 20 % de cochettes en mise bas

La différence de prix entre une coche de réforme et une cochette n’est plus assez marquée pour prendre le risque de faire vieillir son troupeau. De plus, les résultats montrent que les performances techniques sont meilleures chez les éleveurs avec un troupeau jeune.

cochettes en quarantaine - Illustration Objectif 20 % de cochettes en mise bas
Lot de cochettes en quarantaine pour atteindre l’objectif de 20 % de cochettes en mise bas.

« Aujourd’hui, nous préconisons aux éleveurs d’opter pour un troupeau jeune. L’écart de prix entre une coche de réforme et une cochette s’est fortement réduit, en lien avec le cours MPF. En mars 2021, l’écart entre une coche et une cochette était de 140 €, en mars 2024 c’était de 77 € », indique Hervé Pelleau, responsable du pôle élevage et production chez Evel‘Up. Cela coûte donc moins cher de renouveler, les résultats s’améliorent chez les éleveurs qui renouvellent plus. « L’objectif est d’avoir 20 % de cochettes en mise bas. La recherche d’une démographie stable entre les bandes permet de ne pas déstabiliser le sanitaire. Le rang moyen est à 3,5 et de 3,4 pour le tiers supérieur. Lorsque tout est bien calé, on doit trouver très peu de truies en rang 6 sur l’élevage. » Les résultats s’améliorent chez les éleveurs qui renouvellent plus Viser 1,45 kg de poids de naissance L’autre axe de travail chez Evel‘Up est le poids de naissance des porcelets. « On s’est tout d’abord mis d’accord entre tous les techniciens pour définir l’objectif de poids de naissance à atteindre. On s’est fixé 1,45 kg par porcelet pour un poids de portée à 25 kg pour une moyenne de 17,2 nés totaux. Cet objectif de 25 kg doit être revu à la hausse pour des prolificités supérieures. On aurait pu penser qu’avec l’amélioration de la prolificité, le poids de naissance allait baisser. Dans la réalité, certains éleveurs arrivent à associer prolificité et bon poids de naissance. Avec ce poids de naissance, nous pouvons prédire le poids au sevrage », remarque Hervé Pelleau. Avec des poids de naissance en hausse, les taux de pertes baissent. Plus les porcelets sont lourds, mieux les choses se passent en maternité. Une gestion à la truie Pour cette pesée…

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