Dans le marais, la biodiversité est active

Une rencontre a été organisée pour sensibiliser à la biodiversité des bords de champ sur le marais de Dol. De nombreux types d’insectes, oiseaux, végétaux… habitent les lieux, souvent essentiels à l’agriculture.

Un groupe sur une parcelle agricole du marais noir de Dol - Illustration Dans le marais,  la biodiversité est active
Échanges lors du bout de champ ‘Agribiodiv’ le 27 mai. | © Paysan Breton

Un bout de champ ‘Agribiodiv’ était organisé sur le marais noir de Dol, près de Roz-Landrieux le 27 mai, à destination des agriculteurs des marais et des personnes travaillant dans les structures locales sur le thème de la biodiversité. Les marais noirs et blancs comptent environ 9 000 ha de SAU, 200 ha de bandes enherbées et 190 km de cours d’eau. Les personnes présentes ont pu découvrir la biodiversité des bords de champs dans ces espaces particuliers, à l’aide d’un filet fauchoir, d’une cage d’observation et d’un aspirateur à mouche. Suivis de coléoptères depuis 2017 Dans le cadre d’un réseau national, « la Chambre d’agriculture effectue des suivis de différents groupes de coléoptères depuis 2017 sur le marais blanc. Cette grande famille d’insectes présente deux paires d’ailes dont les antérieures (élytres) sont rigides. Les carabes et les coccinelles font partie de cet ordre », détaille Isabelle Sénégas, conseillère à la Chambre d’agriculture. « Un suivi a également été réalisé sur le marais noir en 2024. » Des plantes-relais pour les auxiliaires Les coléoptères les plus présents sont les cantharides, qui sont des prédateurs, les chrysomèles et les charançons, qui sont phytophages (mais ne mangent pas que les cultures). Le groupe avec les antennes en massue est également bien présent. « Certains coléoptères pollinisent, d’autres décomposent la matière organique, d’autres sont mycophages… Ces insectes présentent de nombreux atouts pour l’agriculture », ajoute Jean-Luc Toullec, de la Scic Le Ruisseau. Certaines plantes peuvent aussi servir de relais. Par exemple, le sureau est attaqué par un puceron spécifique qui ne va pas sur les céréales, constituant ainsi une ‘nurserie’ pour les coccinelles. « Il faut savoir que 90 % des auxiliaires ont besoin des bords de champ pour vivre. Pour les ravageurs, ce chiffre descend à 50 % », précise Isabelle Sénégas….

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article