Un trio de ravageurs à surveiller

15219.hr - Illustration Un trio de ravageurs à surveiller
Larve de sitones dans nodosités. © A. Penant - Terres Inovia

Dès la levée des légumineuses à graines de printemps – pois, féveroles, lupin et lentille –, la surveillance des ravageurs de début de cycle (sitones, thrips et pucerons) est nécessaire. 1. Le sitone, le ravageur toujours ponctuel Les sitones sont des charançons de grande taille, de couleur brun-rouge. Cet insecte est actif à partir de 12°C. La présence des individus adultes est décelée en début de cycle par leur alimentation, créant des encoches sur le pourtour des feuilles, non nuisible sur le potentiel de la culture. Cependant, les sitones pondent au pied des plantes. Les larves s’attaquent aux nodosités des racines, compromettant l’alimentation en azote des légumineuses et freinant ainsi leur potentiel. Les larves étant non atteignables, la gestion des adultes est donc nécessaire.​​​​​​​​​​​​ Pour le pois, surveillez les parcelles de la levée jusqu’au stade 5-6 feuilles. Intervenir à partir de 5 à 10 encoches par plante sur les 1res feuilles émises. Ré-intervenir si le seuil est dépassé sur les jeunes feuilles émises avant 6 feuilles. Pour les féverole, lentille et lupin, la présence de nombreuses encoches sur l’ensemble des étages foliaires peut justifier une intervention. Si les seuils sont atteints, un traitement à base d’un pyréthrinoïde homologué est recommandé. Ne plus intervenir au-delà de 6 feuilles, la nuisibilité des larves devient négligeable au-delà de ce stade. 2. Le thrips, le ravageur discret Le thrips, insecte minuscule noir et blanc, difficilement observable sur les plantes, arrive généralement au même moment que le sitone, dès que la température atteint les 7-8°C. Ces insectes peuvent impacter les cultures à cause de leur salive toxique, provoquant des réactions physiologiques des plantes tels que du nanisme, la crispation des feuilles et la création de ramifications exubérantes. À noter que la nuisibilité des thrips est accentuée si la plante est jeune et peu poussante. La nuisibilité…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article