dsc 4121 - Illustration Capa Service aux personnes et vente en milieu rural (Sapver) / « Le CAPA nous a fait mûrir »
Stanislas Lebret et Laurine Pommier

Capa Service aux personnes et vente en milieu rural (Sapver) / « Le CAPA nous a fait mûrir »

Aux cours des deux années en CAP, les nombreux stages leur ont permis de choisir leur univers professionnel.

Stanislas Lebret et Laurine Pommier sont respectivement en 1re Bac pro Technicien vente conseil (TCV) et Service aux personnes et aux territoires (Sapat). L’un attiré par la vente, l’autre par le service aux personnes. Deux profils différents à l’issue d’un Capa Sapver, qu’ils ont suivi au Lycée Saint-Nicolas de la Providence à Montauban-de-Bretagne (35).

Découvrir des métiers ignorés

Le Capa a été un passage « obligé » pour ces deux lycéens, dont les notes au collège ne leur permettaient pas d’aller en lycée d’enseignement général ou d’accéder directement en Bac pro. « L’intérêt de cette formation est qu’elle nous permet de choisir entre deux univers différents. Les nombreux stages nous permettent d’enrichir nos connaissances, nos compétences et nous montrent le monde du travail dans ces deux filières professionnelles », illustre Laurine Pommier. « Dans un magasin ou un Ehpad, on ne s’imagine pas tout le travail et tous les métiers qui se cachent derrière les murs… Ces stages dans des structures aux profils variés et ces rencontres de publics différents nous permettent de découvrir et d’ouvrir un panel de possibilités à l’issue de la formation », ajoute Stanislas Lebret.

Des stages enrichissants

Leur meilleur souvenir de Capa ? « Mes stages auprès des enfants et des personnes en situation de handicap. J’y ai découvert comment réagir face à la différence. En étant dans le relationnel, à l’écoute en venant en aide aux gens, mes actions prenaient sens », explique Laurine Pommier. Son objectif maintenant est d’empocher son bac, un sésame qui lui ouvrira les portes au concours de la gendarmerie. « Des métiers qui ont en commun le social, et l’approche de tout type de public », précise-t-elle. Stanislas Lebret quant à lui a aussi apprécié les stages autour de la petite enfance, mais ce secteur exige trop de patience à son goût. Là où il se sent bien, « c’est dans la vente : être à l’écoute et orienter le client, avoir la satisfaction de voir le client repartir heureux avec ce qu’il cherchait ».
Soutenus par une équipe pédagogique bienveillante et « aux petits soins », ils ont pu évoluer malgré leurs doutes et s’accrocher jusqu’au diplôme. Ces deux années de Capa les ont métamorphosés : « Je suis moins timide », « Je suis moins renfermé sur moi-même », « J’ai repris goût à l’école »… Aujourd’hui, les projets plein la tête, Stanislas Lebret rêve même de rempiler sur un autre bac, pour enrichir ses compétences dans le milieu de la mode, pour ouvrir une boutique avec des amis rencontrés en formation.
« Il ne faut pas avoir ni peur ni honte de suivre ces formations, loin du parcours ‘classique’ des circuits d’enseignement général. Cela ne nous apporte que du positif, du professionnalisme et nous aide à mûrir », ajoute Laurine Pommier.

Avant de s’insérer dans le milieu professionnel

Cette formation en Capa Service aux personnes et vente en milieu rural (Sapver) s’adresse à un public de jeunes souvent en rejet de l’école mais qui se sentent trop jeunes pour s’insérer dans le milieu professionnel, ou qui sont perdus dans leur orientation. Au cours de ces deux années, ils acquièrent plus d’autonomie et reprennent confiance en eux en révisant les bases des matières générales et en découvrant deux milieux professionnels dont le point commun est la communication. À l’issue de la formation, ils peuvent chercher du travail, envisager une Mention complémentaire en apprentissage, suivre un autre CAP ou continuer en Bac professionnel en 2 ou 3 ans.Stéphanie Delemar, Lycée Saint Nicolas de la Providence Montauban-de-Bretagne (35)


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