12053.hr - Illustration Rock’nToques se prépare à sublimer les produits du territoire
Les membres du collectif Rock’n’Toques ont hâte de rouvrir les portes de leur cuisine collective éphémère.

Rock’nToques se prépare à sublimer les produits du territoire

Rendez-vous des gourmands du festival Art Rock à Saint-Brieuc, la cuisine « street food » des chefs et artisans propose des recettes sans cesse renouvelées mettant en valeur les filières locales. 

Bonne nouvelle pour les papilles et les tympans des Costarmoricains : la fameuse cuisine du collectif Rock’n’Toques s’apprête à rouvrir ses portes, du 3 au 5 juin prochains, à l’occasion du célèbre festival Art Rock à Saint-Brieuc. Chefs cuisiniers, pâtissiers, crêpiers, glacier, chocolatier, caviste, cidrier… Accompagnés de leur brigade, ils arrivent des quatre coins du département mais aussi d’un peu plus loin comme Lionel Hénaff, restaurateur étoilé à Quimper, pour servir une « street food » haut de gamme aux festivaliers. Leur cuisine collective s’installe place de la Résistance, en plein cœur de ville, sous un barnum géant accueillant des concerts tout au long de la journée.  

Côté recettes, chacun y va de sa personnalité pour être au rendez-vous de l’inédit. Et bien sûr, les produits bretons sont travaillés avec amour pour être sublimés. Comme pour le Breizh Penn Moc’h d’Éric Morin de la table Le Bruit qui court à Quessoy. « De la poitrine de cochon confite avec chouchen, sarrasin, chou-fleur et pommes », égraine le cuisinier qui participe pour la première fois à Rock’n’Toques. Autre exemple avec Gwenaël Lavigne, du restaurant Ô Saveurs à Saint-Brieuc, qui détaille son Breizhel : « Du paleron de bœuf confit
15 heures à la bière bretonne et épices barbecue, accompagné de légumes croquants marinés, sauce aigre-douce, le tout servi dans un pain bretzel… » La lecture du menu des cinq services, du vendredi soir au dimanche soir, met l’eau à la bouche et les gourmands n’auront que l’embarras du choix.

Une cuisine haut de gamme mais accessible

8 € le plat, 4 € le dessert, 3 € le verre… Rock’n’Toques s’engage sur une cuisine exigeante mais accessible et populaire. Un challenge relevé grâce à de nombreuses entreprises locales de la production ou de la transformation encore une fois partenaires et fournisseurs pour mettre la Bretagne dans l’assiette des festivaliers : viandes des Fermiers d’Argoat, de Brocéliande ou de Cochon de Bretagne, légumes des Maraîchers d’Armor, graines de Yoann Gouéry à Plœuc-L’Hermitage, beurre du Vieux-Bourg, préparations et desserts de Marie Morin à Quessoy, herbes aromatiques de Léguromat à Trémuson… Ainsi, à travers ses 16 500 repas servis en trois jours, la cuisine de Rock’n’Toques crée une passerelle directe entre la vitalité des filières des campagnes bretonnes et la folie douce d’un festival urbain comme Art Rock. 

Un éleveur de volaille en cuisine

« Pour cette 13e édition, nous fournissons saucisses et poitrine de porc, filets de volaille et œufs. C’est un coup de projecteur pour nos 260 producteurs engagés en filières Label Rouge », explique Magalie Corre, coordinatrice des Fermiers d’Argoat. Un éleveur de volaille va même intégrer la brigade de Mathieu Kergourlay, du Château de Boigelin à Pléhédel. « Ce sera une bonne expérience. Je vais mieux appréhender le mal que se donne l’éleveur pour me fournir un  produit de qualité. Et lui va voir le mal que je me donne pour le mettre en valeur », se réjouit le talentueux chef qui connaît peu le monde de l’élevage. 

Billetterie en ligne :
Réserver à l’avance. C’est nouveau, pour éviter de faire la queue, et surtout avoir la chance de goûter au très couru brunch du dimanche midi (17 €), une billetterie en ligne est proposée cette année : rockntoques.fr 


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