Christophe Aurand, éleveur en Lozère, utilise quatre Dac dans son système allaitant aussi bien pour l’élevage que l’engraissement. Grâce à l’économie d’aliment de plus de 35 %, le matériel a été vite rentabilisé. S’ils sont courants en production laitière, les Dac (distributeurs automatiques de concentrés) sont rares en systèmes bovin viande. « L’idée nous trottait dans la tête depuis des années mais nous n’avions pas de solution pour notre troupeau en race Aubrac », souligne Christophe Aurand, éleveur en Lozère (100 mères Aubrac et leurs veaux, 50 génisses, 5 à 6 taureaux). « L’élevage est en agriculture biologique mais nous sommes aussi négociants à côté, avec de l’engraissement en conventionnel. » Moins de surconsommation [caption id=”attachment_63444″ align=”alignright” width=”323″] Les deux Dac de la partie élevage se situent au fond du bâtiment.[/caption] « Nous savions qu’il y avait de la surconsommation d’aliments dans notre système à volonté avec nourrisseur. Mais rationner manuellement nous aurait demandé trop de temps. » Ce constat a poussé les éleveurs à se rapprocher du constructeur Hanskamp qui a mis en place une solution simple et robuste sur l’exploitation. « Nous disposons de deux Dac dans l’élevage bio (pour les génisses de renouvellement et les femelles en engraissement) et deux Dac pour l’engraissement en conventionnel. » Comprenant aussi 80 colliers, l’équipement leur a coûté 20 000 €. Montant sur lequel ils ont touché des aides à la modernisation. Avec près de quatre ans de recul, l’éleveur a fait le calcul : « Nous économisons plus de 35 % d’aliment par rapport à notre ancien système tout en conservant les GMQ, ceci étant dû au fractionnement et au contrôle de la quantité consommée. » Il donne l’exemple d’une vache en engraissement qui recevait 15 kg d’aliment au nourrisseur et qui consomme aujourd’hui 8 kg. En hiver, les bovins sont nourris essentiellement avec des rations de foin,…

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