Un Brétillien champion de France de labour

10405.hr - Illustration Un Brétillien champion de France de labour
Soins apportés aux entrées/sorties de la parcelle lors du concours National de labour en septembre.
François Robin vient de remporter la coupe de Champion de France en labour à plat, avec son tracteur fétiche, un Renault 781.4S de 38 ans.

[caption id=”attachment_60599″ align=”alignright” width=”234″]10404.hr Francois Robin, agriculteur à Saint-Gonlay (35), Champion de France de labour à plat 2021.[/caption]

Au Gaec de la Rochette, on aime les tracteurs qui vieillissent. Et même si ce n’est pas le plus âgé, c’est celui de son grand-père, acheté en 1983, le Renault 781.4S qu’affectionne tout particulièrement François Robin, agriculteur à Saint-Gonlay (35). Il le suit sur tous les concours de labour depuis 2010. « Certes, il y a un côté sentimental, c’est le tracteur sur lequel j’ai appris à conduire. Je le connais par cœur. Mais j’apprécie aussi sa fiabilité et la fluidité de son relevage mécanique », assure le tout nouveau Champion de France du labour à plat, sacré en septembre à Corbières (04).

Un titre à partager avec de nombreux partenaires

Le tracteur est toujours très utile sur la ferme : 3 à 4 fois par semaine, il assure les déplacements des animaux entre les 2 sites de l’exploitation avec la bétaillère, les travaux avec chargeur… Et les concours de labour lui font faire de grands voyages. Mais ces déplacements pour rallier ces compétitions peuvent être de vrais défis logistiques. Lors des concours départementaux ou régionaux, le tracteur est transporté dans un caisson. « Ma première participation aux Championnats de France, c’était en Vendée, c’était à côté… Là, pour aller en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le matériel a été transporté en semi-remorque, avec l’appui logistique des Ets Demeuré ». Et c’est en camping-car (prêté) qu’il a suivi son matériel, pour arriver sur site de bonne heure, le temps de prendre ses repères. Eureden, Cerfrance, Crédit Agricole, les ETA Hamon Coignard et Cohignac-Piron, la commune de Saint-Gonlay et la Communauté de communes de Montfort/Meu… ont également répondu présent pour le soutenir financièrement dans son aventure, et avec lesquels, il souhaite dorénavant partager son titre.

Une finale régionale lors des fêtes de l’agriculture bretonnes ?

Le titre ne pouvant être acquis qu’une seule fois, c’est désormais vers les sélections de finales européenne ou mondiale qu’il va se tourner, accessibles dès qu’on a participé à une finale nationale. Il réfléchit déjà à son prochain voyage en Beauce en septembre prochain. « Quant aux concours locaux, ne plus y retourner en tant que compétiteur va me manquer. J’adorais l’ambiance. Je serai désormais présent en tant que spectateur », relaie l’agriculteur. Et il souhaite aussi prêter main-forte pour organiser des compétitions plus nombreuses sur les territoires bretons : « Mon rêve serait de maintenir la dynamique autour des concours de labour en Bretagne, en organisant les finales régionales à tour de rôle lors des fêtes de l’agriculture des quatre départements bretons. En limitant la distance des déplacements, plus de jeunes pourraient y participer. »


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