10658.hr - Illustration Les robots réorganisent le travail
Yoan Stéphan, à gauche, en compagnie de son salarié Kristen Grall.

Les robots réorganisent le travail

La salle de traite a laissé sa place à un système de traite robotisée chez Yoan Stéphan. L’objectif de l’éleveur est de pourvoir gérer l’activité lait à 1 personne.

« La salle de traite en 2 x 5 était vieillissante, je voulais améliorer les conditions de travail, gagner en temps et en flexibilité », témoigne Yoan Stéphan, producteur de lait installé à Lannéanou. L’élevage a ouvert ses portes la semaine dernière pour présenter l’extension de 55 m adossée au bâtiment existant, les 2 robots de traite Lely ainsi que le robot aspirateur Discovery de ce même constructeur. « En période de travail plus creuse, une personne seule peut s’occuper de l’activité lait ». À la mise en route des machines en juin dernier, une période d’une quinzaine de jours a été nécessaire pour que le troupeau s’habitue aux robots Astronaut A5. Passé ce délai, « elles se sont ‘décyclées‘ des horaires fixes de la salle de traite ».

[caption id=”attachment_60909″ align=”aligncenter” width=”720″]10659.hr L’aire paillée couvre 10 % du bâtiment. Elle se situe à proximité des robots et de la cage de parage.[/caption]

Deux zones de confort

L’ensemble de la structure comporte désormais 2 zones. La 1re, avec une centaine de logettes, laisse un libre accès à l’herbe grâce aux portes de pâturage. La seconde, à proximité des 2 robots, est une aire paillée. « Elle représente 10 % du bâtiment, et est dédiée aux vaches fragiles qui demandent plus d’attention ». Accolée à cette aire paillée, une cage de parage. « Nous l’utilisons systématiquement au tarissement. Elle sert aussi au cas par cas ».

Pour maintenir le sol propre, l’éleveur a choisi un robot Discovery 120 Collector pour aller et venir entre l’ancien bâtiment et le nouveau, mais aussi « pour passer dans les couloirs transversaux ». L’aspirateur à lisier recrache son contenu « dans la fosse auparavant située au bout de l’ancien bâtiment, aujourd’hui recouverte de caillebotis. Dans cette fosse existante, nous avons monté un labyrinthe », décrit Daniel Le Corre, gérant de la SARL du même nom de Plougras (22) et qui a œuvré à la construction de l’édifice. Ce labyrinthe composé de cloisons sert à bien faire circuler le lisier quand celui-ci est brassé. L’artisan local est agréé par la dernière Charte Qualité des bâtiments bovins émise par le GIE Élevage Bretagne.


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