Seuls les ETA possédant un agrément phytosanitaire sont autorisées à semer du maïs avec application de micro-granulé pour la protection de la semence contre le taupin. - Illustration Un agrément pour semer le maïs
Seuls les ETA possédant un agrément phytosanitaire sont autorisées à semer du maïs avec application de micro-granulé pour la protection de la semence contre le taupin.

Un agrément pour semer le maïs

Les entreprises de travaux agricoles qui réalisent des prestations de semis de maïs avec application de micro-granulé doivent avoir un agrément phytosanitaire.

En 2019, il n’existe aucune autre alternative homologuée en protection de semences (enrobage) de maïs contre les attaques de taupins. La seule solution homologuée sera sous forme de microgranulés applicables au semis.
« Seules les entreprises de travaux agricoles possédant l’agrément phytosanitaire sont autorisées à réaliser ces semis avec micro-granulés. L’agrément phytosanitaire fonctionne comme un contrôle régulier de l’entreprise. Les entreprises sont auditées tous les 18 mois sur 40 points de contrôle », indique Jean-Marc Le Roux délégué régional à la fédération bretonne des entrepreneurs des territoires (EDT).

Traçabilité des chantiers et des pratiques

« La traçabilité des chantiers et des pratiques a été la plus fastidieuse des exigences à mettre en place. Respect de la dose, date d’application, rappel de la ZNT, du délai avant récolte et du délai de ré-entrée dans la parcelle après traitement sont indiqués sur une “fiche chantier”. Pour les entreprises qui ne réalisent que du semis, la solution papier est suffisante. Par contre, les entreprises qui proposent de la pulvérisation n’ont pas eu le choix que de passer à la solution informatique », informe Jean-Marc Leroux.

Gage de sécurité en cas de contrôle Pac

L’agrément coûte en moyenne 790 € HT pour les audits de certification et il est à renouveler tous les 3 ans. La liste des entreprises agréées est consultable sur le site du ministère (e-agre.agriculture.gouv.fr). L’agrément garantit la qualité et la traçabilité du travail ; ce document est un gage de sécurité pour l’agriculteur, surtout en cas de contrôle Pac. Le numéro d’agrément apparaît désormais obligatoirement sur les factures de prestation semis et pulvérisation. À noter qu’il est désormais demandé par les assureurs afin de couvrir la responsabilité civile de l’application en prestation de service de produits phytosanitaires. Jean-Marc Le Roux précise : « La fédération EDT Bretagne propose des formations pour toutes les entreprises qui ne sont pas encore agréées et pour celles qui sont en renouvellement. »


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