[caption id=”attachment_38599″ align=”alignright” width=”150″]André Sergent, FDSEA André Sergent, FDSEA[/caption]

Dans le secteur de l’élevage le 1er problème ce sont les capitaux d’exploitation qui sont engagés. Un chiffre moyen de l’ordre de 500 000 € de capital d’exploitation pour faire tourner une exploitation d’élevage aujourd’hui, c’est un montant important pour un jeune candidat à la reprise. Il faut regarder ce qui se fait en dehors de l’agriculture ou dans les autres productions agricoles comme chez les serristes qui ont des capitaux d’exploitation en millions d’euros et pourtant, ils arrivent à transmettre. Ils ont imaginé des systèmes dans la transmission comme le parrainage qui est quelque chose de très intéressant à dupliquer dans le secteur de l’élevage. Sur le volet bancaire, il y a des choses nouvelles à inventer pour rendre cette logique de transmission du capital d’exploitation plus facile.André Sergent, FDSEA


[caption id=”attachment_38593″ align=”alignright” width=”149″]Véronique Le Floc’h, Coordination rurale Véronique Le Floc’h, Coordination rurale[/caption]

Il y a un dispositif que l’on souhaiterait mettre en avant c’est le crédit/transmission qui aujourd’hui prévoit que le cédant fasse crédit à hauteur de 50 % au jeune pour l’outil qui est transmis. On souhaiterait qu’il puisse faire crédit de 70 % et qu’il bénéficie d’une exonération totale des intérêts qu’il perçoit chaque année au titre de cette avance tout comme pour les revenus fonciers. Il faut que la durée du remboursement du solde qui est entre 8 et 12 ans passe entre 12 et 15 ans ce qui faciliterait l’installation des jeunes. Quand le cédant loue des terres à un jeune, nous sommes pour la mise en place d’un bail installation de 12 ans pour bien asseoir l’installation. Le cédant qui loue à un jeune doit bénéficier d’exonérations fiscales sur ses revenus fonciers pendant la durée du bail. Véronique Le Floc’h, Coordination rurale


[caption id=”attachment_38594″ align=”alignright” width=”150″] Charlotte Kerglonou Mellier, Confédération paysanne[/caption]

Le rôle de la Chambre d’agriculture est de prendre à cœur la transmission. Nous estimons qu’au moins 5 ans avant l’arrêt d’activité des agriculteurs, il faut prendre le temps d’aller voir tous les cédants, un par un, en leur disant que leur ferme est transmissible, parce que toutes les fermes sont transmissibles. Aujourd’hui, beaucoup de paysans pensent que leur ferme n’est plus viable parce que personne ne vient les voir pour essayer de trouver des solutions avec eux sur le devenir de leur outil de travail. 20 % des fermes à transmettre sont inscrites au RDI. Il y a donc encore beaucoup d’agriculteurs qui vont céder leur ferme et le faire d’une autre manière. Il y a un vrai travail de Chambre d’agriculture sur ce sujet et leur rôle est d’être sur le terrain.Charlotte Kerglonou-Mellier, Confédération paysanne


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article