Porc : Élevés sur paille, vendus en charcuteries

Cinq éleveurs sont engagés dans la démarche Le Porc Authentique, élevé sur paille (photo archives). Ils livrent dans 35 boucheries charcuterie des Côtes d'Armor. Le réseau Cohérence, qui assure le respect du cahier des charges, cherche des producteurs sur le Morbihan. - Illustration Porc : Élevés sur paille, vendus en charcuteries
Cinq éleveurs sont engagés dans la démarche Le Porc Authentique, élevé sur paille (photo archives). Ils livrent dans 35 boucheries charcuterie des Côtes d'Armor. Le réseau Cohérence, qui assure le respect du cahier des charges, cherche des producteurs sur le Morbihan.

Norbert Lesné, éleveur à Plélo (22), vend les produits de son élevage de 22 truies à 6 bouchers-charcutiers de la région de Saint-Brieuc, sous la marque Le Porc authentique. Vingt deux truies et 32 hectares de cultures. La ferme de Norbert Lesné, intervenant à Crecom, lors d’une journée organisée par le Civam 56, est pour le moins atypique. Son circuit de commercialisation également car il démarche des artisans du secteur pour écouler 500 porcs charcutiers environ, chaque année. La valorisation en Label Rouge ne suffisait pas. Il est l’un des deux premiers éleveurs à s’être engagé dans la démarche Le Porc authentique, élevé sur paille. Prix fixé à l’année [caption id=”attachment_37154″ align=”alignright” width=”217″] Norbert Lesné[/caption] Installé en 2010, l’éleveur a réaménagé les bâtiments existants pour loger tous ses porcs sur paille (150 places de PS et 200 places d’engraissement). Depuis, l’effectif truie est passé de 30 à 22. « Il y avait une trop forte densité dans les salles. J’ai choisi de limiter le nombre de truies par bande (4) pour limiter les problèmes sanitaires assurer un sevrage et une conduite sans antibiotiques (sauf quelques traitements curatifs)  ». En parallèle, les 32 hectares de cultures (blé, orge, avoine, pois, féverole, mélanges de couverts) assurent l’autonomie en céréales et en paille. Les intrants sont limités à quelques désherbages chimiques. La ferme est située en bassin versant contentieux et algues vertes. 2,10 €/kg Un complémentaire est acheté dans le commerce. L’aliment est enrichi en lin pour la teneur en oméga 3 qu’il procure à la viande. « J’en ajoute également dans l’aliment truies ; j’ai constaté que c’est bénéfique pour leur santé et celle des porcelets ». Norbert Lesné explique avoir délaissé les repères habituels de performance des animaux. « J’ai lâché le GMQ pour d’autres repères ». Celui des frais vétérinaires, par exemple, limités à 20 €/truie sur…

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