telesco-merlo-multifarmer-40-9-charrue - Illustration Un télescopique puissant à l’aise sur l’élevage et au champ

Un télescopique puissant à l’aise sur l’élevage et au champ

En renouvelant son télescopique pour un plus puissant, Christophe Le Nozach gagne du temps lors de la distribution de la ration. Il apprécie aussi la polyvalence de l’engin qui lui permet de réaliser tous les travaux des champs.

[caption id=”attachment_27275″ align=”alignright” width=”169″]Christophe Le Nozach, éleveur à Inguiniel (56) Christophe Le Nozach, éleveur à Inguiniel (56)[/caption]

En 2004, Christophe Le Nozach, producteur laitier à Inguiniel (56), fait l’acquisition de son premier télescopique. « À l’époque j’ai opté pour un Multifarmer de chez Merlo pour sa polyvalence car il offre les mêmes possibilités qu’un tracteur combiné aux atouts du télescopique. Il a alors remplacé 2 tracteurs puisqu’il y en avait un sur la mélangeuse et l’autre pour charger le prémélange et le maïs ensilage », raconte l’éleveur. Mais depuis l’exploitation s’est agrandie et aujourd’hui Christophe Le Nozach dispose de 2 sites supplémentaires situés à 500 m et 1 km du siège d’exploitation. Il a donc décidé de mettre son télescopique de 10 000 heures en pré-retraite sur la pailleuse et d’investir dans un nouveau modèle plus puissant.

Puissant et compact

En juillet 2016, le Merlo 40.9 de 160 chevaux a remplacé celui de 115 chevaux dans les tâches du quotidien. Avec des bovins sur les 3 sites il est indispensable de gagner du temps quotidiennement. Le gain de puissance permet de faire le mélange de la ration dans la mélangeuse pendant le trajet menant d’un site à un autre. Au moment de distribuer la ration, l’éleveur attrape un big de paille avec le godet à griffe. Il s’en sert comme d’une lame pour pousser les refus au bout de la stabulation. Ces derniers iront ensuite nourrir les vaches taries.

[caption id=”attachment_27274″ align=”aligncenter” width=”680″]L’éleveur pousse les refus avec un big de paille en même temps qu’il distribue la ration. L’éleveur pousse les refus avec un big de paille en même temps qu’il distribue la ration.[/caption]

Avec ce nouvel engin beaucoup plus puissant, l’éleveur avait peur que le gabarit change et que ce soit plus compliqué de passer entre les bâtiments. « Finalement, il n’est pas beaucoup plus imposant que le télescopique précédent et passe partout sur les différents sites d’élevage, ce qui n’était pas gagné car, à certains endroits, c’est très exigu », déclare Christophe Le Nozach. Avec les 4 roues directionnelles, les manœuvres sont bien plus faciles. Reculer la mélangeuse sur 60 mètres dans la stabulation devient un jeu d’enfant. « Aucun engin ne peut rivaliser au niveau du braquage et de la maniabilité. Un stagiaire débutant va réussir sa marche arrière du premier coup. J’arrive même à reculer au rétroviseur alors qu’avec le tracteur c’est plus compliqué. »

[caption id=”attachment_27276″ align=”aligncenter” width=”680″]La caméra arrière facilite l’attelage d’un outil à l’arrière, le chauffeur n’a plus besoin de se retourner. La caméra arrière facilite l’attelage d’un outil à l’arrière, le chauffeur n’a plus besoin de se retourner.[/caption]

Labourer avec une 5 corps

Au moment des travaux dans les champs, l’engin ne reste pas sous le hangar. Lors de la préparation des terres à maïs la charrue portée de 5 corps est attelée sur le télescopique. « Cette année, il y avait un tracteur et le Merlo pour effectuer les travaux de labour. Chacun a fait une vingtaine d’hectares. Comme je mets de l’herbe en dérobée qui est ensilée avant de semer mon maïs, après c’est un peu la course pour épandre fumier et lisier puis enfouir, labourer et enfin semer. Donc 2 engins pour le labour c’est appréciable. »

Le multifarmer est vraiment un bon complément des tracteurs et permet aussi bien d’effectuer les travaux de travail du sol, l’épandage ou encore les semis en cas de problème sur un tracteur. C’est aussi un super outil au service des animaux. Ses 9 mètres de longueur de flèche permettent de relever une vache couchée dans un des box du bâtiment sans avoir à toucher les barrières. « Avec 6 mètres de flèche ce n’est pas possible », conclut Christophe Le Nozach. 

Gagner en confort avec la cabine suspendue

Le chauffeur de l’engin pesant 10 tonnes ne craint plus les trous et les bosses avec la cabine suspendue. « Il est indispensable d’avoir un bon siège mais la cabine suspendue apporte un confort sans égal. C’est moins fatigant et j’ai surtout beaucoup moins mal au dos qu’avant », témoigne l’éleveur. La flèche sur amortisseur permet de réduire très fortement les à-coups sur la route lorsque le godet est chargé. « Lorsque je vais d’un site à un autre avec la mélangeuse et du prémélange dans le godet, je ne perds plus rien sur la route dès qu’il y a un trou. »


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article