Le goût de la vente directe

vente-directe-2 - Illustration Le goût de la vente directe

Réalisée à petite ou grande échelle, la vente directe permet de diversifier ses circuits de commercialisation. Des producteurs ont témoigné sur leurs pratiques et organisation, à l’occasion d’une rencontre entre adhérents d’Icoopa le 19 janvier à Janzé. Producteur de lait à Nouvoitou, Jean-Michel Anger a décidé de mettre en place un atelier de viande bovine sur des parcelles mal valorisées par ses vaches laitières. « J’achète de jeunes femelles charolaises de 9 – 11 mois qui sont vendues à 3 / 4 ans, avec 330 kg de viande par animal en moyenne. Je vends une dizaine de génisses par an, engraissées à l’herbe, sans maïs ni soja. Je le mets en avant auprès de mes clients », souligne le producteur. La vente se fait sur l’exploitation exclusivement. « Je loue un camion-frigo, ce qui m’a permis de limiter les investissements. Les bovins sont abattus à Saint-Aubin d’Aubigné et la viande est transformée par TVR à Domagné en colis de 12 à 13 kg. » Mise en place d’un magasin à Retiers Les associés du Gaec « Aux plaisirs érablaisiens » (basé à Martigné-Ferchaud sur 95 ha de SAU) transforment sur la ferme de la viande de porc, de bœuf et de veau, et la commercialisent via un magasin mis en place à Retiers en 2013, ouvert les mercredis, jeudis et samedis. Outre la charcuterie traditionnelle (pâtés, rillettes, saucisses, boudin, andouille), les producteurs proposent aussi des viandes fraîches et une offre traiteur (couscous, paëlla). « Nous achetons les porcs à 5 – 6 mois. Ils sont élevés sur paille et alimentés avec des aliments fabriqués sur l’exploitation. En hiver, nous transformons environ 3 porcs par semaine, pour passer à près de 10 en été. Pour les bovins, nous attendons les commandes avant de faire abattre. Le rythme est d’environ 1 adulte et…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article