- Illustration Un échangeur d’air dans chaque salle de post-sevrage

Un échangeur d’air dans chaque salle de post-sevrage

Daniel Quinquis a équipé sa nurserie et ses salles de pré-engraissement d’un échangeur. L’objectif est atteint. Les économies de gaz sont réelles et l’ambiance dans les salles s’est améliorée.

« C’est pour faire des économies que j’ai équipé mes trois salles de post-sevrage d’échangeurs d’air », indique Daniel Quinquis, à la tête d’un élevage de 120 truies conduites en 4 bandes, sevrage à 21 jours. Une salle de nurserie et deux salles de pré-engraissement, construites comme l’ensemble de l’atelier, dans les années 2000. Les salles sont chauffées grâce à des ailettes à eau chaude (chauffage gaz). Elles sont équipées de deux ventilateurs extrayant l’air dans la masse en nurserie et sous les caillebotis dans les 2 salles de pré-engraissement. Les entrées d’air se font par des gaines dans les combles. Chaque gaine a été aménagée, en 2014, pour faire un circuit menant à l’échangeur (voir schéma) et revenant au niveau de l’entrée. 3 090 € par échangeur, menuiserie comprise.

circuit-air-combles

L’échangeur est placé au niveau de l’un des deux ventilateurs de la salle. Quand ce ventilateur tourne à 100 %, le second, équipé d’une trappe de freinage, prend le relais pour atteindre le niveau de renouvellement de l’air voulu dans la salle. L’ensemble est piloté par un régulateur MV-PRE (programme récupération énergie). Au-delà de 16°C de température de l’air extérieur, l’échangeur ne fonctionne plus (le ventilateur de l’échangeur d’air neuf fonctionne en tout ou rien). Les échangeurs sont lavés lors du lavage des salles. Une vingtaine de minutes pour chaque équipement, après trempage.

[caption id=”attachment_16563″ align=”aligncenter” width=”600″]Daniel Quinquis (à droite) et Jérémy Stéphan, conseiller bâtiment Prestor Daniel Quinquis (à droite) et Jérémy Stéphan, conseiller bâtiment Prestor[/caption]

Une aide à la maîtrise sanitaire

« La  consommation de gaz a baissé et l’ambiance est bien meilleure dans les salles », explique l’éleveur. « Il y a moins d’hygrométrie dans la salle, pour preuve, les tuyaux d’eau ne gouttent plus ». Le sanitaire est également plus facile à maîtriser, selon lui. « L’aliment n’est pas supplémenté en antibiotiques. La pompe doseuse sert, sur certaines bandes seulement, quand je sens que cela dérape au niveau digestif, pour une supplémentation de 3 à 4 jours ». Les fosses des salles de post-sevrage sont vidées à chaque lot et lavées une fois par an. Les salles de pré-engraissement sont chauffées avant l’entrée des animaux. Ensuite, les échangeurs suffisent à maintenir une bonne température de confort.


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