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Apports d’azote, quelle stratégie adopter ?

Pour la majorité des parcelles semées dernière décade d’octobre, les cultures se rapprochent du stade « épi 1 cm », à partir duquel les besoins en azote vont devenir plus importants.

Actuellement, les blés présentent de bons développements, la minéralisation importante durant l’automne a permis d’assurer une nutrition satisfaisante durant la phase tallage. Pour la majorité des parcelles semées dernière décade d’octobre, à l’exception des variétés tardives, les cultures se rapprochent désormais du stade « épi 1 cm », à partir duquel les besoins en azote vont devenir plus importants. Les premiers apports d’azote ont été réalisés récemment ou vont être réalisés prochainement. Il convient donc d’adapter le fractionnement au contexte de l’année.

Pour les parcelles proches du stade « épi 1 cm » (épi > 0,7 cm), il est conseillé de fractionner l’apport en encadrant le stade « épi 1 cm » afin de valoriser au mieux l’apport.
Pour les parcelles n’ayant pas encore reçu d’azote, il convient d’apporter 60 % de la dose prévue dans les jours prochains, puis 40 % de la dose prévue à « épi 1 cm » environ 2 à 3 semaines maximum après le premier apport.
- Pour les parcelles ayant déjà reçu un apport courant tallage (30 à 40 kg N/ha), il n’y a pas de modifications dans la préconisation : au stade « épi 1 cm » apporter la dose prévue et encadrer le stade « épi 1 cm » en 2 apports si la dose est supérieure à 100 kg N/ha
.

Dans tous les cas, on réservera le 3e apport pour la fin montaison, au stade « dernière feuille pointante » à « dernière feuille étalée ». Mettre en réserve 40 kg N/ha ; cette dose pourra être réajustée avec un outil de pilotage de 0 à 80 kg N/ha.

Pour les parcelles encore éloignées du stade « épi 1 cm », (variétés tardives et/ou semis de mi-novembre), un 1er apport de 30 à 40 kg N/ha est suffisant.


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