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Le Maroc mise sur l’élevage laitier

Rémi Guénnoc, technicien chez Evolution, a jugé le concours bovin du « Carrefour d’élevage des bovins » organisé à Taroudant, au Maroc. Impressions.

« L’élevage bovin, levier de développement rural ». Fin 2013, s’est sous ce thème que s’est déroulé le « Carrefour d’élevage des bovins », à Taroudant, près d’Agadir dans le centre marocain. Inspiré du Space, cette manifestation qui a accueilli 50 000 visiteurs, se veut une vitrine du dynamisme agricole pour le pays. Un pays qui, dans le cadre de son plan « Maroc vert », a pour ambition de doubler sa production laitière. Ce carrefour était organisé par la Copag, regroupement de 70 coopératives locales et premier opérateur régional avec 13 500 adhérents pour un cheptel de 56 000 vaches laitières. Et ce n’est pas un hasard si les organisateurs ont fait appel aux Bretons pour juger le concours : « L’Oger, sous la houlette de Rolland Saunier et Pierre Friot, a accompagné cette coopérative pour améliorer le troupeau laitier ».

Un troupeau à présent largement pénétré de génétique américaine. Aujourd’hui, la société Ouest Génisses entretient toujours des relations commerciales étroites avec la coopérative. Rémi Guénnoc, juge international présent pendant 4 jours dans l’arène du concours, admet avoir été « bluffé » par le « très bon niveau des animaux » et « la très bonne organisation de la manifestation ». Une première pourtant pour la Copag qui avait à son actif une simple présentation d’animaux réalisée il y a une quinzaine d’années.

Noblesse du métier

Au cours de son séjour, le Finistérien s’est attaché à expliquer l’intérêt des concours et de l’’excellence génétique pour progresser. Entre autres aux officiels marocains qui se sont relayés à Taroudant, dont le chef du Gouvernement lors de la remise des prix. A noter que la manifestation était placée « sous le haut patronage de sa Majesté, Mohammed VI ». « J’ai insisté sur la noblesse du métier d’éleveur et de son rôle pour nourrir l’humanité », résume R. Guénnoc qui dit aussi avoir ressenti une « très grande proximité des éleveurs avec leurs animaux ». Le concours a rassemblé une centaine d’animaux. « Le premier jour était consacré au jugement des vaches et le second à celui des génisses », explique le juge breton qui signale aussi la présence de Montbéliardes, Charolaises, Limousines parmi les races locales présentées. Didier Le Du


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