La production française poursuit sa conversion vers l’élevage alternatif. Sur les 9 premiers mois de 2025, les parts de marché d’œuf en cage vendus en GMS représentent 14,4 %. Le basculement s’est fait sur un développement du plein air qui représente 40,7 % et du sol pour 22,5 % des ventes en GMS. Les ventes en Label rouge et en bio restent globalement stables, comparé à 2024. « L’année 2025 a été marquée par un taux de rupture record en France dans les rayons d’œufs avec 13,3 % contre 5,6 % en 2024. Les ruptures se multiplient et risquent d’atteindre les 20 % en novembre », constate Adèle Samson, référente pondeuses du service économie de l’Itavi. La France enregistre donc une hausse des importations et une baisse des exportations d’œuf coquille sur l’année en cours. « Les importations progressent de +21 % venant principalement d’Espagne mais dont les volumes n’ont pas évolué comparé à 2024. On importe plus des Pays-Bas (+144 %), d’Allemagne (+41 %), de Pologne (+49 %) et de Belgique (+27 %). Les exportations françaises d’œuf coquille ont reculé de -10 %. » Du côté des ovoproduits, le constat est le même avec une reprise des importations à hauteur de +9 % mais la tendance s’inverse avec des exportations qui progressent de l’ordre de +6 %. Concernant les importations, ce sont les Pays-Bas qui prennent des parts de marché en France avec une augmentation des volumes de +87 %. + 25 œufs consommés/an/habitant en 10 ans La consommation moyenne mondiale d’œufs a bondi de +17 % en 10 ans. Cela représente +30 œufs/habitant/an pour atteindre 192 œufs consommés annuellement par habitant. Sur la même période, l’augmentation de la consommation est plus modérée en Europe avec +9 % alors que la France affiche +11 %. « La consommation d’œufs…
Un taux de rupture record dans les rayons
Les taux de rupture en œufs dans les rayons atteignent des records cette année en France avec jusqu’à 20 % en novembre, ce qui ouvre la porte aux importations.

