Une étude économique sur la production laitière menée par la Chambre d’agriculture de Bretagne (Crab) et Cerfrance Bretagne montre que le revenu disponible moyen recule à 37 500 €/UTH exploitant en 2024 ; il était à 53 300 € en 2023 et à 46 300 € en 2022. Mais il reste supérieur aux 20 000-25 000 €/an des 20 dernières années. Les investissements sont en progression sur 2024. « Alors que les annuités étaient de 79 €/1 000 L en 2022, et de 81 en 2023, elles sont à 87 € en 2024 », a chiffré Céline Favé, conseillère et chargée d’études à la Crab, lors de la dernière session de la Chambre d’agriculture 35 le 21 novembre à Rennes. En moyenne, l’exploitation laitière conventionnelle bretonne compte 100 ha de SAU et emploie 1,97 UTH (dont 0,4 salarié) avec un troupeau de 85 VL valorisant plus de 70 % de la SAU. Le maïs occupe 44 % de la SFP. La production vendue est de 670 000 L, soit 340 000 L/UTH (chiffre en hausse continue). Sur 2024, le lait a été vendu en moyenne 464 €/1 000 L. La collecte laitière en hausse de 3 % en 2025 Céline Favé souligne que l’hétérogénéité est importante entre exploitations, pouvant amener à des écarts de revenu de 87 000 €. La différence se joue surtout sur le coût alimentaire qui passe de 116 €/1000 L pour les exploitants les plus performants, à 167 € pour les moins performants. Les premiers ont aussi moins d’annuités que les seconds (71 €/1 000 L contre 99 €). « Ils allient autofinancement et financement bancaire. » Davantage de revenu en lait bio Du côté de la production bio, le revenu disponible par UTH exploitant s’améliore en 2024, à 34 000 € (contre 29 240 €…
Un peu moins de revenu laitier en conventionnel
Selon une étude de la Crab et de Cerfrance Bretagne, le revenu disponible des producteurs laitiers conventionnels recule à 37 500 € par UTH en 2024. Sur 2025, la collecte repart à la hausse et les investissements s’intensifient.
