Il y a une forte demande en œufs partout dans le monde avec une consommation qui ne cesse de progresser. Au niveau européen, après une légère baisse du cheptel en 2024, la production devrait reprendre sur 2025. « Mais nous avons des incertitudes liées à l’évolution de l’IAHP. L’Allemagne est actuellement le pays le plus touché avec 102 foyers en élevage. En Espagne, plus de 2,6 millions de poules ont déjà été abattues. Un premier cas vient d’être confirmé en Pologne et la France enregistre 2 cas spécifiques en élevages de pondeuses », informe Frédéric Chartier, président de la commission économie de la section œufs de l’UGPVB. La production nationale est attendue en hausse de + 0,9 % La consommation ne cesse d’augmenter La France garde sa place de premier producteur d’œufs en Europe devant l’Espagne et l’Allemagne. La production nationale est attendue en hausse de + 0,9 % sur les 9 premiers mois de l’année 2025. Dans le même temps, la consommation ne cesse d’augmenter avec une progression record à + 5 % en 2025. « Nous avons donc une dégradation du taux d’autosuffisance de la filière œufs française pour 2025 à 95,5 % alors qu’elle était de 99,4 % en 2024. N’étant plus autosuffisants, nous importons des œufs pour répondre à la demande. C’est une année record également sur les importations d’œufs coquilles produits en cages en provenance de Pologne ou encore d’Ukraine et vendus en GMS », constate Frédéric Chartier. Sur la zone UGPVB Grand Ouest les prospectives à fin 2026 sont positives avec + 1,2 million de pondeuses en production principalement sur des productions plein air et sol. En parallèle de ces enjeux de marché, la section œufs a engagé un travail interne de structuration. « Nous avons réalisé un audit pour clarifier le sens, la…
Un marché de l’œuf tendu
Avec une production d’œufs qui progresse de + 0,9 % et une consommation qui augmente de + 5 % sur les 9 premiers mois de l’année 2025, l’autosuffisance de la filière œufs française se dégrade pour atteindre 95,5 %.

