« Avec Dominique et Erwan, nous faisons du bois, du bardage et différents autres travaux chez moi. On boit un café. Ils viennent un jour par semaine », détaille Isidore Guimont, évoquant l’emploi de personnes en situation de handicap (PSH) chez lui. Aujourd’hui en retraite, il était éleveur laitier sur la commune de Betton et a longtemps été partenaire de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) de sa commune. « J’ai accueilli différentes personnes de l’établissement sur ma ferme. Je les guide et cela se passe très bien, c’est intéressant pour nous tous », a-t-il témoigné lors de la rencontre organisée le 18 novembre.« En octobre, nous avons réalisé une enquête en ligne montrant l’intérêt de nos adhérents pour l’intégration de PSH sur leur ferme. 32 agriculteurs ont répondu. Le temps à passer reste le frein majeur », souligne Éline Lambert, d’Agrobio 35.Ouvrir davantage à l’agricultureLa rencontre se tenait sur l’Esat Utopi de Cesson-Sévigné (qui a fusionné en 2021 avec celui de Betton). Des producteurs intéressés par l’emploi de PSH sont venus visiter les locaux de l’Esat qui héberge différents ateliers : espaces verts, conditionnement, menuiserie, blanchisserie.« Dans le service espace vert qui compte une quarantaine de personnes, nous proposons différents travaux : taille, tonte, débroussaillage, ramassage de feuilles, désherbage… Nous cherchons à nous ouvrir davantage à l’agriculture », soulignent les encadrants. « Nous pouvons réaliser des chantiers ponctuels ou de durée prolongée. »Chez Floridée’o, pépinière de plantes sauvages située à Bruz, ils ont réalisé des plantations par exemple ou aidé à l’entretien de haies bocagères. « Je suis passée de 3 à 6 journées d’emploi par an que je répartis comme je le souhaite », explique Thao Ngo, la fondatrice de la pépinière. « Nous avons mis en place un cahier des charges et j’explique aux intervenants…

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