Déplacement d’animaux : De récents foyers qui interrogent

Un taureau de race Limousine dans une remorque bétaillère - Illustration Déplacement d’animaux : De récents foyers qui interrogent
© Paysan Breton - T. Dagorn

Pour Grégoire Kuntz, de GDS Bretagne, face à cette maladie infectieuse à courte distance, la stratégie de lutte actuelle est adaptée à la hauteur du risque. « On met en place une zone réglementée de 50 km face à la DNC causée par des mouches qui parcourent maximum 5 km », résumait-il à Plérin. « Dans le nord de l’Espagne, les foyers sont ainsi circonscrits dans un tout petit périmètre. Ils ne sont pas en perte de maîtrise », poursuivait Stéphanie Jaunet, de la DDPP 22.Par contre, chez nous, les derniers foyers dans le Sud-Ouest (Ariège, Hautes-Pyrénées…) interrogent par leur éloignement des cas précédents et des zones réglementées en place. « Les poxvirus de la DNC ne survivent pas longtemps sur les mandibules des insectes vecteurs. Au bout d’un long transport, un taon ne présenterait plus la goutte de sang contaminante sur lui. » Pour les derniers foyers décelés, ce n’est a priori pas la mouche qui est montée dans le camion, mais plutôt « un bovin qui n’avait pas le droit de voyager » qui est sorti de sa zone. Des marchands ou des éleveurs ont-ils réalisé des transactions non autorisées sous les radars ? Des enquêtes épidémiologiques de l’État sont en cours. Pour autant, la représentante de l’administration assurait « que les transporteurs de bétail, extrêmement surveillés, ne s’amusent pas en ce moment ». Elle terminait en appelant à la vigilance et la responsabilité de tous.Toma Dagorn…

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