Calme et sérénité sont les maîtres mots d’une insémination réussie. C’est le message passé par Sébastien André, référent risque animal chez Innoval, qui intervenait lors d’une journée technique du syndicat de race Normande Pen Ar Bed, au lycée du Nivot. Pour ce faire, l’animal doit être trié avant son insémination, « par un tri rapide et fluide. Le lieu d’insémination doit être connu, elle doit voir ses congénères car il faut tenir compte de son instinct grégaire. Laisser partir tout le troupeau en pâture sauf une vache laissée en stabulation n’est pas l’idéal ». Aussi, la présence de l’éleveur est recommandée : « L’animal connaît sa voix, son odeur, ce qui la rassure ». La présence de l’éleveur est un plus Inséminer un animal « est un geste qui doit être réalisé en toute sécurité, c’est également un geste technique : le lieu de dépôt est plus petit qu’une pièce de 2 €, il y a un risque de blessure » si l’animal bouge. De plus, « le sang est spermicide », rappelle l’intervenant, qui ajoute « qu’il ne faut pas d’animaux en liberté dans la zone d’intervention. Contentionnée, la femelle sera plus détendue ». Selon une étude datant de 2020, une bonne contention peut faire gagner 9 points de fertilité, ce qui représente un montant de 1 200 € par an sur un troupeau de 100 têtes. Ne pas traverser toute la stabulation Un éleveur fait remarquer que sur son exploitation « nous interdisons à l’inséminateur d’intervenir si nous ne sommes pas là ». Un bon point selon Sébastien André, qui va plus loin. « Nous sensibilisons nos techniciens sur le fait que, si les conditions ne sont pas réunies, de ne pas intervenir et d’échanger avec l’éleveur ». Sur l’exploitation du lycée du Nivot, la responsable de l’élevage…
Améliorer la réussite de l’insémination
Pour leur journée technique, les éleveurs de Normandes du département se sont rendus au lycée du Nivot pour aborder le sujet de la contention, sur des sujets aussi bien théoriques que pratiques.

