Les exploitations agricoles ont beaucoup évolué ces dernières années avec en toile de fond l’automatisation d’un grand nombre de tâches notamment autour de l’élevage. Très souvent, tous ces équipements se sont greffés sur des bâtiments existants (robot de traite, robot aspirateur de lisier, robot repousse fourrage…) et par conséquent à l’installation électrique existante. Les agriculteurs ne sont pas toujours très à l’aise avec l’électricité, ce qui a débouché sur des demandes en formation. « J’ai été sollicité pour un partenariat de formation en prestation de service avec la Chambre d’agriculture, les Ceta ou les méthaniseurs bretons pour former des agriculteurs sur la partie électrique », indique Philippe Lucas, formateur UIMM (Union des industries des métiers de la métallurgie) de Saint-Brieuc (22). Ce fils d’agriculteur avec une formation d’électro-technicien est bien placé pour répondre aux agriculteurs sur les problématiques liées à l’électricité sur leurs fermes. Philippe Lucas, formateur UIMM (Union des industries des métiers de la métallurgie) de Saint-Brieuc (22) Pouvoir se dépanner seul sur l’élevage « Le monde agricole évolue tout comme la partie électrique sur les exploitations mais les installations historiques ne sont pas toujours saines. Nous avons mis en place une formation en électricité spécifique pour les agriculteurs sur 4 jours. » La première journée de formation est très théorique sur les bases indispensables de l’électricité. La deuxième journée, s’appuie sur de la mise en pratique. « On fait des circuits électriques, on fait le tour des codes couleurs en électricité, les sections, les appareils de protection… tout en répondant aux questions en lien avec les problématiques de chacun afin d’apporter des pistes pour que les agriculteurs puissent se dépanner seuls sur leur exploitation. » Lors de la troisième journée le formateur fait le parallèle avec l’industrie notamment sur la partie armoire électrique qui ressemble vraiment à ce…

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