Pression ray-grass : je sème, je traite

Pour les parcelles avec du ray-grass, il est indispensable de réaliser une pré-levée, voire suivie d’une post-levée précoce 1-2 feuilles pour les parcelles fortement infestées. 

levée de ray-grass dans un champ de céréale - Illustration Pression ray-grass : je sème, je traite
© Arvalis-Institut du végétal

Les parcelles infestées en ray-grass ne font que croître d’année en année dans la région, ainsi le désherbage d’automne est devenu indispensable. Les bonnes conditions météo de la semaine dernière ont permis de débuter les semis de céréales, c’est donc l’heure de penser aux applications de pré-levée. De la concurrence dès la levée Le cycle du ray-grass est proche de celui de la céréale, ainsi la concurrence s’exerce dès la levée. Pour éviter toutes mauvaises surprises au printemps, il est indispensable de réaliser dès maintenant une pré-levée accompagnée d’une post levée précoce à 1-2 feuilles de la céréale pour les situations les plus infestées ou en présence de ray-grass résistants. Un sol humide, facteur clé de la réussite de la pré-levée Toutefois, même une post-levée positionnée tôt sera moins efficace qu’une pré-levée. Dans nos essais, l’efficacité d’une post-levée même positionnée tôt est en retrait de 10 à 15 % par rapport à une pré-levée. Sur ray-grass les associations à base de prosulfocarbe, flufénacet, chlortoluron (ex. Défi-compil, défi-codix, battle detla …) sont des solutions qui présentent les meilleures efficacités. Des sols réhumidifiés Les pluies de ces 10 derniers jours ont permis de réhumidifier les sols, l’humidité du sol est le facteur essentiel de réussite des pré-levées. Les solutions herbicides positionnées en pré-levée ont un mode d’action essentiellement racinaire, l’herbicide doit donc se dissoudre dans l’eau du sol pour ensuite être absorbé par les racines de la céréale. Ainsi pour les semis de la semaine dernière, actuellement les conditions de sol sont propices à atteindre de très bonnes efficacités. Selon les secteurs, du vent est annoncé au-delà de 19 km/h, privilégier donc des applications tôt le matin, qui permettent souvent de s’affranchir des conditions venteuses. Pour rappel, ne pas intervenir au stade pointant de la céréale pour éviter tout problème de phytotoxicité….

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article