Moderniser et optimiser l’atelier porcin
Le GAEC des Quatre Chemins compte quatre associés et combine deux ateliers : un élevage de porcs naisseur engraisseur et des vaches laitières. Quentin gère l’atelier porcin, assurant le suivi des animaux, l’organisation et la conduite de l’élevage. Son père Lionel assure le suivi des post-sevrage et de l’engraissement, sa mère Guylaine l’accompagne lors des mises-bas et des inséminations. Son frère Hugo renforce l’équipe lors des pics de travail. Daniel, salarié à temps-partiel, fait également partie de l’entreprise.
Aujourd’hui, l’atelier porcin compte 200 truies, avec une conduite en 4 bandes et un sevrage à 21 jours.
Le passage à l’intradermique : une évidence
Dans le passé, la vaccination des porcelets se faisait à l’aiguille en intramusculaire. « C’était contraignant pour nous et douloureux pour les animaux », raconte Quentin. Lorsqu’il repense l’organisation avec des bandes plus importantes, son père lui parle d’une solution vue au SPACE : l’IDAL. Sa vétérinaire confirme que selon le Plan Sanitaire d’Élevage, deux vaccinations sont nécessaires. Avec l’IDAL Twin, il est possible de combiner les deux en un seul acte de vaccination.
« Je me suis dit : c’est parfait, gain de temps, optimisation du travail et réduction de la pénibilité liée à la vaccination », explique Quentin.
Aujourd’hui, la vaccination est fluide et rapide : les porcelets sortent de maternité, passent sur la bascule, deux porteurs les présentent, et Quentin réalise la vaccination. L’organisation, avec trois personnes, permet de vacciner 600 porcelets en une heure.
Confort et sécurité pour l’opérateur
L’intradermique transforme le quotidien de l’équipe. « C’est beaucoup plus sécuritaire : aucun risque de se piquer avec une aiguille (un risque d’auto-injection peut toutefois subsister), et les gestes sont moins contraignants », explique Quentin. Le sevrage se fait dans le calme, sans bruit ni agitation. La maintenance de l’IDAL, incluse dans la location, est un point qu’il trouve très rassurant : « Je n’ai qu’à charger la batterie et c’est parti. Je n’ai pas besoin de me soucier du reste, tout est pris en charge. »
Bien-être animal : moins de stress, meilleure transition en post-sevrage
Le bénéfice sur les porcelets est immédiat. « Ça n’a pas l’air douloureux pour eux, la transition entre la maternité et le sevrage est plus douce et la croissance des animaux est continue. Avant, certains étaient choqués et mettaient du temps à s’en remettre. Maintenant, il n’y a plus ça. Même les premiers jours en post-sevrage sont plus sereins : les animaux mangent et s’abreuvent correctement, l’ambiance est calme, et l’adaptation se fait beaucoup mieux. Moins on les stresse, mieux c’est pour la suite. » explique Quentin.
Sécurité sanitaire renforcée
L’IDAL élimine également le risque de transmission d’agents pathogènes entre animaux via les aiguilles. Il s’agit d’un bénéfice crucial dans un atelier porcin, souvent sous-estimé mais essentiel pour la santé et la performance des animaux.

Un choix technique réfléchi et durable
Pour Quentin, la vaccination intradermique est un choix technique réfléchi, intégré dans une stratégie globale de modernisation et de bien-être animal. « Il faut rester rigoureux et soigneux, il y a un certain niveau d’exigence à avoir, mais on gagne énormément en confort et efficacité. Aujourd’hui, on vaccine 600 cochons sans problème, et on pourrait facilement en vacciner plus : nous sommes équipés pour. » Et il conclut avec conviction : « Je le recommande déjà autour de moi. Même si ça a un coût, on s’y retrouve en termes de confort animal, de sécurité et de productivité. Pour moi, l’intradermique, c’est du confort pour l’opérateur, pour l’animal, et une sécurité sanitaire renforcée, un choix gagnant à tous les niveaux.
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