Difficile aujourd’hui de passer à côté de l’intelligence artificielle. Qu’on le veuille ou non, cette technologie fait désormais partie de notre quotidien. Plus d’un milliard de personnes ont déjà utilisé au moins une fois une IA générative. ChatGPT a quant à lui atteint les 100 millions d’utilisateurs en seulement soixante jours. Les cas d’usage sont multiples, variés, presque illimités. Mais une question demeure : l’intelligence artificielle finira-t-elle par remplacer les salariés, ou les aidera-t-elle à progresser dans leurs activités ?Un outil, pas une révolution« Les postes les plus exposés à l’intelligence artificielle sont les postes administratifs », explique Moetez Jaoued, ingénieur IA chez Polaria. « Les moins concernés sont les métiers plus physiques et manuels. » En d’autres termes, les métiers de l’agriculture ont encore de beaux jours devant eux avant d’être remplacés par des réseaux de neurones numériques.Pour autant, cette technologie peut devenir une alliée précieuse dans les élevages. Laura Nojac, salariée dans une maternité collective, y voit un réel potentiel, même si l’IA n’a pas encore fait son entrée dans son quotidien. « Les caméras peuvent aujourd’hui identifier individuellement les porcelets et identifier des boiteries », affirme-t-elle. « Les micros sont également utiles pour détecter des toux. On peut aussi imaginer un robot de lavage capable de repérer les zones les plus sales pour optimiser le nettoyage, ce qui permettrait d’économiser du temps et de l’eau. » Laura Nojac perçoit l’IA comme un outil, et non une révolution. « Selon moi, cette technologie peut permettre d’optimiser nos journées et de nous épauler au quotidien. Mais elle ne nous remplacera pas. »Alexis Jamet…
L’IA ne menace pas les métiers de l’agriculture
Lors de sa journée des salariés agri et agro, la Chambre d’agriculture de Bretagne a mis l’intelligence artificielle au cœur des débats.

