Pour fidéliser ou remercier ses salariés, le chef d’exploitation dispose de plusieurs outils et méthodes. Il peut notamment attribuer des cadeaux ou bons d’achat. L’Administration exonère ces cadeaux de cotisations sociales dès lors que leur valeur n’excède pas 5 % du plafond de la Sécurité sociale par an et par salarié, soit 196 € pour 2025. Au-delà, il peut encore se faire exonérer, si le cadeau ou le bon d’achat octroyé au salarié est lié à un événement particulier (mariage ou Pacs, naissance, départ à la retraite, fête des mères/pères, Noël, rentrée scolaire). Pour chaque événement, la valeur du cadeau ou bon d’achat ne doit pas dépasser 196 €. Pour Noël 2025, le seuil d’exonération est 196 par salarié et par enfant de moins de 16 ans. Chèques vacances Les chèques-vacances permettent de régler des dépenses de vacances. Dans les exploitations de moins de 50 salariés sans comité social et économique (CSE), le chef d’entreprise peut également en bénéficier. Pour ces exploitations, la contribution de l’employeur est exonérée de cotisations sociales dans la limite de 30 % du Smic mensuel par salarié et par an (540 € en 2025), à l’exclusion de la CSG, de la CRDS et du versement mobilité éventuel. Elle est également exonérée de l’impôt sur le revenu pour les bénéficiaires, dans la limite d’un Smic mensuel brut, soit 1 801 € en 2025. Ces avantages contribuent à l’attractivité de l’exploitation La participation de l’exploitant ne peut dépasser 80 % de la valeur des chèques vacances si la rémunération moyenne du bénéficiaire au cours des 3 derniers mois précédant l’attribution est inférieure au plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 3 925 € en 2025. Si elle dépasse ce plafond, la contribution de l’exploitant ne peut excéder 50 %. Ces contributions peuvent être majorées de 5 %…
Des compléments de rémunération exonérés de charge
La fin de l’année est l’occasion pour l’employeur d’attribuer des cadeaux, bons d’achat ou autres avantages à ses salariés sans payer de charges sociales.

