À l’heure où les exploitations modernisent leurs infrastructures, il est crucial de ne pas négliger la fiabilité des dispositifs d’alerte.
La fin du RTC : un virage technologique à haut risque
De nombreux éleveurs ont récemment abandonné leur abonnement téléphonique filaire RTC (réseau téléphonique communauté) au profit d’une solution IP utilisant une box Internet.
Si cette transition semble logique, elle comporte un risque majeur : en cas de coupure de courant ou de box endommagée, par exemple lors d’un orage, la transmission des alarmes devient alors impossible. Or, dans un élevage, chaque minute compte.
Provoquer volontairement un défaut réel pour vérifier le bon fonctionnement
La solution ? Installer un transmetteur GSM autonome, équipé d’une carte SIM MtoM (machine to machine) idéalement multi-opérateurs, comme celles proposées par Matooma. Ce système permet de garantir la transmission des alertes, même en cas de défaillance du réseau Internet local.
Un autre cas fréquent est la panne de courant sur l’exploitation. En effet, si la batterie du transmetteur téléphonique est défectueuse, aucune alerte ne peut être transmise à l’éleveur, ce qui expose l’élevage à des risques majeurs aux conséquences potentiellement dramatiques.
Déploiement progressif de la 4G
À ce jour les transmetteurs téléphoniques GSM installés dans les élevages, ne sont pour la majorité pas adaptés à l’arrêt des réseaux mobiles 2G/3G à partir de mars 2026 et ne fonctionneront donc pas en 4G.
Aussi il est important d’anticiper cette échéance en remplaçant le transmetteur GSM ainsi que la carte SIM par une technologie dite 4G VoLTE (qui permet un appel vocal).
La vigilance technique, un réflexe à adopter
Tester régulièrement, adapter les équipements et renforcer la sécurité : des réflexes essentiels pour que la technologie reste un allié fiable, et non une source de vulnérabilité pour l’exploitation.
Les recommandations de Groupama pour une sécurité optimale
Pour garantir l’efficacité du système d’alarme, Groupama recommande :
• Anticiper l’arrêt de la 2G en remplaçant le transmetteur téléphonique ;
• Tester le système d’alarme de façon régulière, au minimum chaque semaine et de façon systématique après un incident ou un orage ;
• En provoquant volontairement un défaut réel pour vérifier le bon fonctionnement : ouverture d’un disjoncteur de ventilation, modification de la consigne de température, coupure de l’alimentation de la centrale alarme…
• En programmant en complément des tests automatiques périodiques, si cette fonction est disponible sur la centrale d’alarme ou sur le transmetteur.
• Changer les batteries tous les 3 ans minimum, pour éviter les pannes silencieuses.

 
								 
						
																					