Les rendements des parcelles en multiplication de céréales ont été à l’été dernier « bons en blé, orge, avoine et triticale, il y a du stock. Aussi, nous disposons de 5 micro-parcelles d’essai avec le CTPS (comité technique permanent de la sélection), ce qui nous permet d’observer les variétés en amont, et de choisir celles qui sont adaptées à nos terroirs », explique Pierre Cougard, en charge du pôle Semences chez Eureden. La coopérative tenait son assemblée générale Métiers du grain, à Pontivy (56). L’année passée, la structure a proposé à ses adhérents 16 variétés de blé tendre d’hiver, « 4 représentent 50 % des ventes, Intensity affiche 20 % des semis. 2 variétés hybrides ont confirmé leur intérêt en rendement ». Du côté des orges, toutes les nouveautés sont tolérantes à la jaunisse nanisante.Le responsable en profite pour rappeler les critères de choix de ses variétés, et notamment la note de précocité à la montaison. Une variété notée tardive dans ce critère « peut être semée assez tôt. En revanche, pour une note précoce de 4 ou de 5, comme pour Balzac ou Thermidor, la plante risque d’être très développée en hiver ».En revenant sur les anciennes gammes de blé tendre, Pierre Cougard attire l’attention sur la nuisibilité des maladies, c’est-à-dire l’écart de rendement entre les parcelles protégées par un programme fongicide et celles non traitées. Des blés comme Recital, Soissons ou Camp Remy donnent dans les meilleures conditions « des rendements de 100 q/ha, mais la nuisibilité des maladies est de 24 q/ha. Pour les variétés des années plus récentes des années 90, le rendement est augmenté de 8 q/ha, mais la nuisibilité des maladies reste la même. Pour les variétés inscrites dernièrement, le rendement est de 116 q/ha, à cela s’ajoute une nuisibilité de seulement 13 q….

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