Il avait 20 000 pondeuses depuis 2018, année de son installation, à Plumelec (56). Il en aura bientôt 32 000 pour combler un plein temps. Samuel Beunel vient de construire un nouveau bâtiment à proximité de son ancien poulailler. L’investissement monte à 50 € par poule. « Après quelques années de salariat, essentiellement en élevage bovin, je me suis installé sur un terrain familial vierge, en construisant un poulailler de vingt mille pondeuses. Il ne me reste que trois annuités sur ce bâtiment. Les résultats techniques sont bons (9 à 10 € de marge par poule, en moyenne), avec seulement de 10 à 20 œufs collectés au sol par jour. En parallèle, mon contrat a été revu à la hausse ; j’ai donc décidé d’investir ». Ce premier contrat portait sur 15 bandes de pondeuses, soit entre 15 et 20 ans (78 semaines par lot actuellement). Accès au plein air La production des deux poulaillers répond au cahier des charges CQLP (C’est qui le patron), qui garantit une alimentation avec Oméga 3 et non OGM. Les poules sont au sol, sur caillebotis. Elles bénéficient d’un jardin d’hiver (espace vierge, bétonné au sol et clos avec un filet anti-oiseaux et un rideau amovible, des deux côtés du bâtiment). Elles ont, en plus, un accès au plein air, sur une douzaine d’hectares, pour les deux poulaillers. « Le jardin d’hiver est une sécurité, en cas de confinement. C’est un plus au niveau commercial », indique Philippe Cotillard, responsable activité pondeuses chez Huttepain. Le bâtiment est en ventilation statique et n’a pas de système de chauffage (arrivée des poulettes à 17 semaines). Les œufs partent tous les deux jours vers les centres de conditionnement de Naizin (56) ou Plaintel (22). Dans le poulailler, les poules sont sur caillebotis plastique. Un projet d’agrivoltaïsme Samuel…
Douze mille pondeuses supplémentaires chez Samuel Beunel
Se différencier pour gagner des parts de marché. En investissant dans un poulailler avec un jardin d’hiver et un accès au plein air, Samuel Beunel répond à une demande sociétale.

